i3o THÉORIE DU POTENTIEL NEWTONIEN
Le potentiel Y envisagé sons sa forme ordinaire
est manifestement proportionnel à u ; mais, envisagé sous la
forme (1), il se compose de deux termes, dont le premier est
proportionnel a a; le second, X, doit donc l’être aussi.
Cela posé, considérons encore Y sous la forme (2) ; dans l'in
tégrale du second membre, jjl est un nombre, ds' et r sont des
longueurs; si l’on multiplie toutes les longueurs par un même
ds'
nombre, le rapport ne change pas, Y ne change donc pas non
plus. Par conséquent, quelle que soit la forme de son expression,
le potentiel Y doit être homogène et de degré zéro par rapport
aux longueurs qu’il contient ; par exemple, si on l’exprime,
comme dans la formule (i), en fonction de p et a, il ne doit con
tenir que le rapport de ces deux longueurs.
D’après tout cela, V doit être nécessairement de la forme sui
vante :
(3) V = — 2 p log — + Kp.,
cl
K étant un nombre, indépendant par conséquent des quantités p,
a et [j..
Pour achever le calcul de Y, il nous reste à calculer K.
Nous nous servirons pour cela des résultats établis antérieure
ment (17 et 18 . Soit Mj le point où MM 0 perce de nouveau la
circonférence ; posons :
o = MM„
et appelons cp (p,o) l’inverse de la moyenne arithmético-géomé-
trique de p et Z ; on a (18) :
V = 2 T:p.acp(p, ù).
Considérons le plan P, perpendiculaire au plan de la circonfé
rence et passant par M t M 0 ; prenons ce plan P comme plan du
tableau (fig. 42). Si le point M sort du plan primitif et se déplace
dans P sur une deuxième circonférence, tracée dans ce plan du