DOUBLES COUCHES
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Kn opérant comme précédemment, on est conduit à envisager
l’intégrale
(!)•
Cette intégrale peut être considérée comme représentant le
potentiel dû à des masses attirantes répandues sur deux surfaces
très voisines dont les points se correspondent de manière qu’en
deux points correspondants les densités soient égales et de
signes contraires; le segment déterminé par deux points corres
pondants a pour projections, sur les axes de coordonnées,
;dt, r ( dt, Çdt, les quantités ç, Ç étant des fonctions de x', y', z ;
la direction de cette ligne varie donc d’un point à l’autre de la
surface.
On peut encore considérer l’intégrale (1) comme le potentiel
engendré par une infinité de petites aiguilles aimantées implantées
dans la surface, la direction de l’aiguille qui perce la surface au
point x', y, /1 étant celle du vecteur ç, r n Ç. Une telle distribution
de masses attirantes s'appelle feuillet magnétique.
Il est clair que, dt étant très petit, le potentiel d’un feuillet
magnétique est lui-même très petit, si la densité p/ est finie. Kn
général on suppose la densité très grande de façon que le produit
p/dt soit fini. Le potentiel prend alors une valeur finie et on peut
l’écrire :
p' ayant dans cette expression une valeur finie et désignant la
même chose que p/dt dans l’expression (i).
Supposons maintenant que le vecteur ç, vj, Ç soit, en chaque
point, normal à la surface, c’est-à-dire que l’on ait :
'J. 1 , y' désignant les cosinus directeurs de la normale au point