Il est donc désirable de compléter le A7 par un appareil restituteur moins coüteux
qui corresponde au A6 et aucune difficulté ne se présente si l'échelle des clichés est
de l'ordre 1:8000 à 1:10000. C'est avec toujours plus de succés que l'on utilise depuis
quelques temps le A6 même pour des restitutions à l'échelle 1:5000.
Or, l'optique des prises de vues fut améliorée par la création des objectifs Aviotar et
Aviogon; il en résulta qu'on put obtenir la méme précision en volant beaucoup plus
haut, ce qui se traduisit dans le domaine économique. On ne pouvait cependant pas
restituer directement dans le 1:5000, au A6, des clichés dont les échelles allaient du
1:15000 au 1:20000.
Il était donc indiqué d'améliorer le A6 en méme temps que le A5, ce qui amena la
construction du stéréorestituteur A8, parallèlement à l'autographe A7; ce A8 devait
mieux répondre aux exigences actuelles tendant à faire varier le rapport des échelles
cliché — carte entre de plus grandes limites.
On fit d'abord des essais comparatifs approfondis entre le guidage à main libre, si
commode du A6, et le guidage au moyen d'un volant; ce dernier se révéla préférable,
quant à l'exactitude de la restitution, lorsque l'échelle est fortement agrandie, car
l'index-métrique est alors guidé avec plus de précision. On substitua donc un volant à
la poignée primitive. On rendit ainsi possible la mise en connexion d'une table à dessin
avec un engrenage simple transmettant la restitution.
À part celà on ne changea rien au principe fondamental du A6, ce qui permettait
d'utiliser des éléments constructifs ayant donné satisfaction. Le A 8 révèle cependant,
dans sa structure mécanique, certaines modifications essentielles.
La solution au moyen de ciseaux fut conservée, car elle avait fait ses preuves, mais les
ciseaux sont placés maintenant en-dessous des clichés et l'éclairage par réflecteuralieu de-
puis le haut. On obtient ainsi une forme plus simple pour les ciseaux, un échauffement
moindre des porte-clichés et un trajet lumineux plus court pour l'optique d'identifi-
cation. En outre on peut utiliser les mémes porte-clichés que pour le A7; en cas de
besoin les mémes chássis compensateurs sont aussi utilisables.
Le point d'intersection des bielles conductrices est porté par une colonne Z qui est
guidée dans un chariot X. La lecture des altitudes a lieu en métres ou pouces anglais à
des échelles interchangeables en verre; la division de celles-ci, fortement amplifiée, est
projetée sur un verre dépoli. Le chariot X chemine dans un chariot Y qui lui-méme
glisse sur une plaque d'appui solide. Les arbres filetés X et Y portent des tambours-
compteurs pour déterminer la distance principale.
Cette distance peut étre enregistrée entre 98 et 217 mm comme c'est le cas pour le A7;
le format-image le plus grand est ici aussi 23 x 23 cm. Le A8 a un caractère aussi
universel que le A7 en ce qui concerne les chambres de prises de vues.
En ce qui concerne la structure mécanique il faut signaler encore ce qui suit: un
double joug, portant deux coussinets en forme de godets, est vissé avec la plaque de
base; le cadre principal, construit symétriquement, avec le groupe de la base et le
boitier de l'oculaire repose dans les coussinets. Ce cadre porte deux berceaux qui
basculent autour de l'axe o; ces berceaux reposent dans des paliers en forme de V et
portent les corbeilles des chambres. Celles-ci tournent autour de leurs axes ç et prennent
une certaine inclinaison. La base aérienne peut subir aussi une inclinaison avec le
cadre principal. Les amplitudes des éléments d'orientation correspondent à celles du A6.
Au moyen d'une manivelle on peut enregistrer la base symétriquement par rapport au
milieu de l'appareil.
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