Full text: Actes du 7ième Congrès International de Photogrammétrie (Deuxième fascicule)

  
   
Sur quel canevas géodésique se base la carte. 
Les levers nouveaux sont rattachés à la triangulation générale 
eflectuée par l'Institut Géographique Militaire. (ellipsoide internationale 
de Hayford 1924 et projection conforme de Lambert avec cóne sécant). 
Précision demandée en terrain découvert et terrain boisé couvert. 
La précision des plans dérivant des plans primitifs est de l’ordre 
de grandeur du millième. 
La précision des plans cadastraux nouvellement levés est fonction 
de l’échelle employée. En principe l’écart entre la longueur d’une ligne 
mesurée graphiquement sur le plan et la longueur de la même ligne me- 
surée sur le terrain ne doit pas dépasser 0,2 mm. 
Des mesures terrestres sont-elles exécutées ? 
En vüe de tendre vers la précision exigée, il est nécessaire d’ef- 
fectuer sur le terrain de nombreuses mesures de rattachement du parcel- 
laire aux points signalés au sol et identifiés sur les photographies. 
c) Mise à jour des cartes préexistantes avec la photogrammétrie ou 
complément avec V’altimetrie. 
Des essais sont en cours en vue de l'exploitation de photos aé- 
riennes, par une méthode simplifiée, pour la mise à jour en régions ru- 
rales de la planimétrie des plans cadastraux supplémentaires. Il semble 
que ce procédé, ne nécessitant en fait qu’un simple redressement des 
clichés, peut être envisagé pour la revision périodique des limites entre 
parcelles de différentes natures de culture appartenant à un même pro- 
priétaire, mais uniquement dans les régions peu accidentées et pour les 
terrains de faible valeur. 
Il n’est pas envisagé de compléter les plans cadastraux supplémen- 
taires ou remesurés, par l’indication de cotes altimétriques ou de courbes 
de niveau. 
2) Autres cartes topographiques pour des buts divers. 
L'administration du cadastre procède au levé complet allant jusqu’à 
la délimitation contradictoire des héritages, à l’effet de dresser les plans 
précis: 
a) de régions sinistrées (remembrement urbain), 
b) de zônes soumises au remembrement rural, 
c) de limites de concessions minières. 
d) de zónes d'expropriation pour réaliser les grands travaux d'u- 
tilité publique. 
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