Full text: General reports (Part 3)

39 
On peut faire une comparaison de ces méthodes en considérant que toute 
compensation doit satisfaire à deux types de conditions : 
a) Aux points d’ajustement concordance des coordonnées compensées 
avec leurs valeurs données; 
b) Aux points communs à plusieurs modèles ou rubans, concordance des 
coordonnées fournies par les différentes observations. 
La première méthode est basée sur la considération a. Les rubans du bloc 
sont joints selon une méthode graphique assez rudimentaire, puis le bloc est 
ajusté à l’ensemble des données, le plus souvent par des formules linéaires. 
La deuxième méthode part de la compensation du ruban au moyen de 
couples préparés au début et à la fin de chaque bande. Ensuite, la correspon 
dance entre rubans est établie, en partie par voie graphique, en partie par 
voie numérique. 
La troisième méthode suppose un plan de vol comportant des rubans trans 
versaux appuyés sur des couples préparés à leurs extrémités et en leur milieu. 
La compensation est exécutée d’abord sur chaque ruban par un procédé 
graphique-numérique; dans une deuxième phase, la correspondance des rubans 
est réalisée par voie numérique. 
La quatrième méthode est comparable à la première. Elle en diffère toutefois 
en ce que la connexion des rubans est réalisée, non plus selon une loi linéaire, 
mais par une formule du deuxième degré appliquée en trois points. Les 
différences résiduelles entre rubans sont généralement plus petites que dans 
la première méthode. La concordance avec les points donnés est améliorée par 
une connexion du premier ruban au moyen de trois points et une transformation 
du deuxième ordre. 
L’exainen de ces quatre méthodes montre que leur application ne peut être 
universelle. La deuxième et la troisième donnent lieu à des difficultés si le 
nombre des points d’ajustement est trop petit. En revanche, c’est la première 
qui se trouve en défaut si ce nombre est trop grand. Quant à la quatrième 
méthode, elle exige qu’un ruban au moins soit appuyé sur trois points régu 
lièrement répartis. Elle n’est pas avantageuse s’il est nécessaire d’extrapoler 
au delà des points d’appui. 
Si l’on prend comme inconnues les sept éléments d’orientation absolue de 
chaque modèle, on réalisera une méthode théoriquement justifiable et conforme 
aux tendances mentionnées au paragraphe 4. 
Les conditions a et b indiquées ci-dessus peuvent servir à la détermination 
des inconnues. Chaque point d’appui ou chaque point commun à deux modèles 
équivaut à trois conditions (en X, Y et Z). 
Il va de soi qu’une pareille méthode comporte la résolution d’un très grand 
nombre d’équations, ce que les machines à calculer modernes devraient rendre 
possible, d’autant plus que de nombreux coefficients du système seraient nuis. 
Dans le cas d’un terrain plat, on simplifierait le problème en traitant à part 
la compensation planimétrique et celle des altitudes. 
Il y a lieu d’attirer l’attention sur une caractéristique de la compensation du 
bloc, à savoir que la détermination de l’inclinaison tranversale w des modèles
	        
Waiting...

Note to user

Dear user,

In response to current developments in the web technology used by the Goobi viewer, the software no longer supports your browser.

Please use one of the following browsers to display this page correctly.

Thank you.