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10-6. — Ces résultats prouvent qu’une très grande précision est possible en resti 
tution photogrammétrique et que la principale source d’erreurs repose sur la définition 
et l’interprétation des détails au sol. 
L’emploi de photographies en bande continue afin d’aider à l’identification des 
points justifie son emploi, mais ne peut pas remplacer une identification correcte faite 
au sol. 
L’emploi de plaques ou autres types de repères au sol n’est pas praticable dans les 
cités urbaines. 
Cependant, la précision photogrammétrique serait accrue si l’on pouvait disposer 
au moins des points de calage nécessaires marqués avant le vol. 
IL — REMARQUES. 
11-1. — Le marquage des points d’identification au sol accroît la précision de la 
restitution photogrammétrique. 
Puisque seulement un petit nombre de points est utilisé, il y a avantage à les avoir 
marqués avant le vol photographique. 
Si ce procédé est prouvé peu commode pour quelques raisons, une sérieuse sélec 
tion devra être faite soigneusement parmi les éléments naturels. 
11-2. — Les photogrammètres devront superviser ce travail de terrain important. 
L’emploi d’un angulaire normal est préféré à l’emploi d’un grand angulaire. 
Pour deux raisons : 
D’abord, les angles morts produits par les rayons inclinés sont plus petits avec 
un objectif normal et ensuite la restitution de toits compliqués sur photo grand angulaire 
est tout à fait difficile et quelquefois impossible. 
La précision plus grande en altimétrie donnée par l’emploi de grand angulaire ne 
compense pas les désavantages énoncés ci-dessus, surtout si l’on considère que la préci 
sion photogrammétrique est en altitude insuffisante pour les projets urbains ultérieurs 
détaillés. 
Ce qui implique en conséquence que le plan photogrammétrique doit 
être complété par un nivellement au sol. 
11-3. — L’identification au sol est exceptionnellement employée sur le continent 
nord-américain. 
Conformément à notre méthode de travail, il n’est pas inclus dans notre travail 
expérimental. 
Il est un fait réel qu’un travail photogrammétrique réellement complet et exact 
ne peut être assuré qu’avec une soigneuse identification au sol. 
Il semble également que la dépense pour ce travail soit négligeable relativement 
à l’accroissement de qualité. 
11-4. — Quand les constructions de la zone levée ne sont pas très hautes, les pho 
tographies à bandes continues peuvent être employées (basse altitude). 
Elles réduisent une grande partie du travail de terrain pour l’identification. 
11-5. — La photo anaglyphe suscite un intérêt incontestable chez les non-techni 
ciens. Cependant, son application technique semble être plutôt limitée. 
11-6. — Une aiguille d’acier fut employée point par point pour restituer les détails 
d’une forme géométrique définie.