Full text: General reports (Part 3)

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16-2. — Ce canevas expérimental a été mesuré et calculé suivant les précisions 
classiques des levés réguliers définies par l’arrêté interministériel du 24 février 1951. 
16- 3. — L’étude comparative entre ces résultats et ceux obtenus par restitution 
a mis en évidence des distorsions locales du canevas expérimental lui-même qui mon 
trent que les solutions photogrammétriques constituent un progrès sur la précision 
de l’homogénéité des levés établis. 
17. — CONCLUSION. 
17- 1. — Bien que confiés à l’entreprise, ces travaux ont été conduits sous le contrôle 
journalier des techniciens du M.R.L., tant au point de vue des techniques pratiquées 
que des prix de revient réels des opérations. 
17-2. — Le travail a été réalisé avec un soin et une minutie tels que l’on peut 
estimer que ce levé au 1/2.000 comporte la précision et la richesse de détails qui cor 
respondent, en fait, à celles d’un levé à une échelle supérieure (1/1.000). 
17-3. — Tous les détails représentés sont levés régulièrement, c’est-à-dire avec 
toute la précision compatible avec le dessin graphique topographique. 
17-4. — Le temps passé à l’hectare ressortà5h 43/100 d’un agent (de personnel 
moyen). 
Les dépenses propres à l’aéronautique et à l’ensemble des travaux photographiques 
ont été transformées en un temps passé, par équivalence de dépense. Elles s’expriment 
par 0 h 29/100 d’un agent (de personnel moyen). 
17-5. — La dépense en francs français (1955) ressort à 143, 50 F, l’hectare pour 
l’aviation et les travaux de photographie, contacts, agrandissements et redressements. 
17-6. — En francs français (1955), les travaux du géomètre ont coûté 2.644,50 F 
l’hectare. 
17-7. — Cette dernière dépense est à rapprocher du prix de 2.730 F qui était 
l’estimation préalable faite par les Services topographiques du M.R.L. pour l’exécution 
d’un plan au 1/2.000 par un géomètre levant les corps de rues régulièrement au sol et 
complétant les intérieurs des îlots également à l’aide des photographies aériennes (partie 
non « régulière » du plan), mais ne mesurant pas les débordements des toits. 
17-8. — Cette comparaison avec les procédés habituels au M.R.L. permet donc 
de conclure que, pour une dépense équivalente (inférieure de 3,2 %), le procédé de la 
restitution complète des redressements de photographies aériennes permet d’obtenir un 
plan au 1/2.000 de haute précision, d’une richesse de détails équivalente à un plan 
d’échelle double, et parfaitement régulier dans tous ses détails. 
17- 9. — Enfin, ne mettant en œuvre qu’un matériel spécial rudimentaire, ce mode 
de restitution est utilisable par les géomètres entrepreneurs. 
18. — RÉSUMÉ DES DISPOSITIONS GÉNÉRALES ADOPTÉES. 
18- 1. — Exécution du vol. 
Avion monomoteur photographe (Noralpha). 
Distance focale : 500 mm. 
Format : 30 X 30 cm. 
Support de l’émulsion : film triacétate (clichés non contretypés sur plaques). 
Hauteur de vol au-dessus du sol : 2.500 m. 
Recouvrements mutuels des clichés : longitudinal, 60 % ; latéral, 25 %. 
Nombre de clichés utiles au levé : 13 (dont 7 seulement pour le plan de 350 hec 
tares redressés et restitués).
	        
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