Full text: General reports (Part 3)

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23. — RÉSULTATS QU’AURAIT PERMIS D’OBTENIR L’EXPLOITATION 
DE LA COUVERTURE AU 1/10.000 
23-1. — La couverture photographique au 1/10.000 avait été faite dans le but 
d’alléger les travaux de préparation, les seuls couples au 1/10.000 étant préparés sur le 
terrain puis mis en place sur l’appareil pour se créer, sinon tous les points nécessaires 
à la mise en place des couples au 1/6.000, tout au moins les points de mise à l’échelle de 
ces couples. 
En fait, le canevas de préparation permit l’exploitation directe des couples au 
1/6.000. Il est apparu cependant intéressant d’essayer de voir les précisions qu’auraient 
permis d’obtenir l’exploitation des clichés au 1/10.000. 
Dans ce but, après achèvement de la restitution, un couple de clichés au 1/10.000 
a été mis en place en n’utilisant que les points de préparation strictement nécessaires 
(trois points déterminés en X, Y, Z et huit points cotés). 
23-2. — La mise en place achevée, on releva sur l’appareil les X et Y des points 
identifiables du couple déterminés en X, Y, Z, sur le terrain en choisissant ceux, tels que 
pignons de maisons, de hangars, dont la définition était la meilleure. De ces lectures 
on déduisait par calcul les coordonnées-appareil de ces points dans le système de pro 
jection Lambert utilisé et on put ainsi connaître l’erreur moyenne planimétrique qui 
fut trouvée égale à 0,12 m. 
23-2. — De même, on cota à l’appareil tous les points identifiables du couple connus 
en Z ; ce qui permet de calculer l’erreur moyenne altimétrique des cotes déterminées 
à l’appareil qui fut trouvée égale à 0,15 m. 
23-4. — En conclusion, une couverture photographique au 1/10.000 donne plus 
de latitude au préparateur pour le choix des points naturels à déterminer en X, Y, Z ; 
elle permet d’obtenir à la restitution une précision planimétrique moyenne de l’ordre 
de 0,12 m, largement suffisante puisque l’erreur graphique de 1/10 mm correspond 
à 0,20 m à l’échelle du 1/2.000 ; elle permet également d’atteindre une précision moyenne 
altimétrique de 0,15 m suffisante si l’on admet que le nivellement des corps de rues 
est justiciable d’opérations sur le terrain. 
23-5. — Remarquons qu’il y a intérêt, pour ne pas perdre de précision dans la trans 
mission appareil-coordinatographe, à utiliser un appareil de restitution ayant une course 
importante en Z et à former l’image plastique à l’échelle maxima. En ce sens, l’emploi 
à la prise de vues de chambres à courte focale est préférable. 
C. — ÉTUDE COMPARATIVE DES DEUX MODES DE LEVÉ 
DU CHANTIER EXPÉRIMENTAL DE DONZY 
24. — De 1a. comparaison entre les deux modes d’exécution de levé du chantier 
expérimental de Donzy (ministère de la Reconstruction et I.G.N.), il paraît inté 
ressant d’essayer de voir en quelle mesure la mise en œuvre d’un équipement photo 
grammétrique de premier ordre peut conduire à une amélioration de la qualité des levés 
et quelle est son incidence sur les prix de revient. 
Dans cette étude, on négligera les questions de prises de vues et de mise au net 
des minutes pour se limiter au levé proprement dit et aux déterminations annexes.
	        
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