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25. — ÉTUDE COMPARATIVE DES TEMPS PASSÉS AU LEVÉ
25-1. — Les temps nécessaires au levé proprement dit de 1 ha sont respectivement
les suivants.
M.R.L.
Redressements et restitution planimétrique
au pantographe restituteur
(Estimation à l’hectare)
1° Interprétation préalable
(bureau) h 0,240
Précomplètement (terrain). 0,760
h 1,0000
2° Canevas topométrique :
Nivellement tachéométri-
que. Nivellement géo
métrique avec pose de
repères (terrain) h 1,6371
Calculs topométriques (bu
reau) 0,5486
h 2,1857
3° Restitution des redresse
ments h 1,0970
Total h 4,2827
I.G.N.
Stéréorestitution à l’appareil de premier ordre
Poivilliers type B.P.
(Estimation à l’hectare)
1° Complètement ultérieur à la restitution
(terrain) h 0,400
(Omissions, débordements de toits,
corrections).
2° Stéréopréparation (terrain et
bureau) 0,385
Nivellement de précision des
corps des rues (terrain). . . 0,400
h 0,785
3° Restitution 1,860
Total h 3,045
Pour mémoire, ont été négligés dans l’un et l’autre cas :
— Prise de vues ;
— Dessin de présentation des minutes ;
— Dessin d’expédition des calques.
25-2. — Pour arriver à des chiffres comparables, on a été obligé d’estimer le temps
qu’auraient pris à l’I.G.N. les opérations qu’il n’a pas reéllement effectuées, c’est-à-dire :
— Le complètement des minutes sur le terrain;
— Le nivellement de précision des corps de rues.
25-3. — Le temps passé au levé même (qui est l’un des deux éléments du prix de
revient, l’autre étant l’amortissement plus les intérêts des investissements nécessités
par les équipements) est donc plus faible lorsqu’on utilise un équipement photogrammé
trique de premier ordre ; la différence est d’autant plus sensible que la proportion des
travaux de terrain (les plus onéreux) est moindre.
25-4. — On constate sur le tableau A du paragraphe 25-1 que les temps des tra
vaux en salle sont du même ordre dans les deux solutions, alors que ceux du terrain sont
plus importants dans la solution du M.R.L. Dans ce dernier cas en effet, l’altimétrie
des terrains suburbains non bâtis doit être uniquement faite au sol par des opérations
topométriques classiques. Le M.R.L. précise que l’altimétrie étant nécessaire pour
la restitution planimétrique, la répartition des points cotés doit être telle que l’interpo
lation fournisse l’altitude d’un point à restituer à la précision seulement de ± 1,50 m
(en raison de la grande longueur focale de prise de vues).
Au contraire, la mise en œuvre d’un appareil de restitution de premier ordre (I.G.N.)
entraîne le même travail du préparateur quel que soit le terrain (2 à 3 points identifia
bles déterminés en x, y, z et altimétrie de 5 à 6 points pour chaque couple).
25-5. — Quant au choix du complètement ou du précomplètement, l’expérience
a montré au M.R.L. qu’il n’était pas spécialement conditionné par le mode de restitution.