Full text: General reports (Part 3)

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43. — SUGESTIONS SUR UNE ÉTUDE FINANCIÈRE 
43-1. — A côté des résultats qui précèdent, ne peut-on se demander si une étude 
financière plus poussée ne serait pas utile afin d’éclairer de manière plus générale l’éco 
nomie réelle des systèmes? 
Ne peut-on alors souhaiter voir considérer dans tous les cas, d’une part les amor 
tissements, d’autre part les intérêts des investissements, nationaux ou privés (1)? 
C’est en effet le total de ces charges et du prix du temps passé qui constitue un 
prix de revient industriel réel, la notion de bénéfice étant ici hors de cause. 
43-2. — Il semblerait raisonnable d’estimer à vingt ans le délai normal d’amor 
tissement de machines fonctionnant 2.500 heures par an, soit au total 50.000 heures. 
Si pour fixer les problèmes, on prend pour termes de comparaison ceux résultant 
des restituteurs de premier ordre, ceux, par exemple, de la méthode toute transitoire 
d’évolution des levés qui est celle de la restitution des redressements au pantographe 
restituteur, on trouve les amortissements horaires suivants : 
Restituteur de premier ordre : 340 F français. 
Pantographe restituteur : 5 F français. 
43-3. — Le total des intérêts des investissements, calculés à 5 %, sur ces vingt 
années, se traduirait à l’heure de fonctionnement d’un appareil par : 
Restituteur de premier ordre : 518,50 F français. 
Pantographe restituteur : 7,60 F français. 
43-4. — La somme de ces deux charges financières, vu les prix pratiqués en 
France, se traduirait par une dépense à l’heure de fonctionnement équivalente à celle 
des salaires de : 
Pour le restituteur de premier ordre : 1,064 l’heure de travail. 
Pour le pantographe restituteur : 0,016 l’heure de travail. 
43-5. — Pour tenir compte de ces considérations dans les travaux expérimentaux 
précédents, il faudrait majorer les temps réels en leur ajoutant le produit de ces facteurs 
par la durée de la restitution. 
Par exemple, dans le cas de l’expérience française, la majoration serait à l’hectare 
de levé au 1/2.000 : 
Pour le restituteur de premier ordre : 1,979 heure 
Pour le pantographe restituteur : 0,015 heure. 
En toute logique, ce serait la somme de cette majoration et des temps passés qui 
devrait représenter la dépense énergétique réelle. 
43-6. — La qualité des restitutions altimétrique du modelé du sol est infiniment 
supérieure à toute autre solution avec les appareils de premier ordre et, malgré le peu 
d’importance de ce facteur en zone urbaine, c’est indiscutablement vers cette restitution 
intégrale que l’on doit tendre. 
43-7. — Mais ces considérations financières montrent le chemin qui reste à par 
courir à la stéréophotogrammétrie intégrale pour s’imposer financièrement dans tous 
las cas et se substituer aux solutions transitoires ou aux levés au sol qui, faute de mieux, 
sont parfois employés. 
(1) Seule l’étude’de l’E.I.R.A., en Italie a compris l’amortissement dans ses résultats
	        
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