(1) Voir page 19.
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microscope à palpeur d’une machine M.U. 214 B de la Société Genevoise d’instruments
de Physique, spécialement modifiée pour l’I.G.N. (course en y portée à 12 cm) pour
permettre les déterminations des trois coordonnées x, y et z d’un point (fond de chambre,
plateau-presseur, plaque ayant enregistré la distorsion d’un objectif, le point principal
ou les repères de fond de chambre, etc...) avec une précision de 1 à 2 ¡jl.
L’I.G.N. a fait réaliser deux prototypes de photogoniomètres dont la précision
est nettement supérieure à celle du modèle actuellement en service et décrit dans le
rapport de 1948. Le photogoniomètre construit par la Société d’Optique et de Méca
nique de Haute Précision ne permet que l’exploration suivant des plans diamétraux
tandis que celui de la Société Générale d’Optique offre en outre l’avantage, comme l’an
cien photogoniomètre Poivilliers-S.O.M., de permettre des mesures directes dans un
plan ne contenant pas l’axe optique de l’objectif. Ces instruments seront décrits dans une
communication de l’I.G.N. au Congrès de Stockholm.
La chambre de prise de vues Williamson Eagle IX Mark II utilisée en Grande-
Bretagne et construite dans ce pays a été déjà décrite dans le rapport de 1952 (page 12).
Elle est équipée à volonté d’un objectif Ross de 6 pouces, ouvert à F/5,5 ou de 12 pouces,
ouvert à F/5,6. Le filtre « moins bleu » est recouvert en son centre d’une couche dégradée
de rhodium. La gamme des durées d’exposition a été portée de 1/50 seconde à
1/300 seconde.
Les essais de fonctionnement sont effectués par le constructeur et par l’utilisateur.
Les constantes géométriques sont déterminées par le constructeur et presque toujours,
lorsque l’acquéreur est une administration publique, par ce dernier. Elles sont reprises
tous les six ou douze mois. Le pouvoir résolvant est déterminé au moyen de mires de
Cobb (2 traits) à faible contraste. La distorsion est mesurée suivant les deux diagonales
du cliché, visuellement et photographiquement. Des mesures de distorsion sont égale
ment faites, en vol, au-dessus d’un polygone équipé à cet effet.
Les mesures de l’éclairement et de la lumière parasite ne font pas partie de la
pratique courante. Au contraire les planéités du plateau-presseur, de la glace de fond
de chambre et du film au contact de l’un ou de l’autre sont mesurées sur chaque appareil.
Les chambres R.C. 5 (Aviotar, F = 21 cm et Aviogon, F = 11,5 cm) utilisées en
Israël sont contrôlées sur un polygone soigneusement préparé.
Les constructeurs italiens ont affirmé une tendance favorable au format 23 x 23 cm 2
avec objectif grand angulaire.
La chambre double Santoni Modèle III et l’appareil triple à chambres séparées
Santoni Modèle IV de l’Officine Galileo ont été décrits dans le rapport de 1952 (pages
16 et 17).
Les caractéristiques des deux appareils mis en service depuis 1952, la FOMA-
Nistri 53/A de la Société O.M.I. et la chambre triple Santoni Modèle IV monobloc
de l’Officine Galileo sont contenues dans le tableau ci-après (1).
La chambre triple Santoni comporte une suspension unique pour la chambre
nadirale, les deux chambres latérales et le périscope solaire. Les obturateurs sont syn
chronisés.
Les contrôles sont exécutés par les constructeurs italiens (O.M.I. et Officine Gali
leo) et par l’Institut Géographique Militaire, ce dernier en collaboration avec l’Institut
National d’Optique de Florence-Arcetri.
Les contrôles de la O.M.I. comportent :
— La détermination du pouvoir résolvant sur collimateur et mire à grand contraste ;
— La détermination des distorsions radiale et tangentielle sur batterie de colli
mateurs ;