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d’un collimateur de réglage. Le rendement journalier de l’appareil est de
360 redressements.
Les redressements sont utilisés aujourd’hui pour l’établissement de triangu
lations graphiques par fentes radiales et pour l’assemblage en mosaïques.
d) Appareillage photogrammétrique pour géomètres
Une mire fixée à une hauteur convenable au-dessus du sol (jusqu’à 4 m) est
placée successivement sur les divers points à déterminer ; elle est photographiée
à chaque fois, avec deux chambres stationnées en des points fixes et orientées,
leurs axes étant horizontaux et perpendiculaires à la base. Les images successives
de la mire sont enregistrées simultanément aux deux stations, sans changer de
cliché, le champ photographié étant limité pour chaque prise de vues au moyen
d’un diaphragme tubulaire orienté dans la direction de la mire.
Les clichés stéréoscopiques sont ensuite exploités en atelier sur un appareil
simplifié du type von Orel adapté spécialement aux conditions particulières de
la prise de vues. L’appareil, de dimensions réduites, est disposé sur un support
incliné à côté de la planche à dessin sur laquelle s’effectue le report des points
ou le tracé continu des détails ou courbes de niveau. Les mouvements du stylet
sont transmis par un pantographe. Un dispositif particulier élimine automati
quement en cours de restitution la parallaxe transversale tenant à une différence
d’altitude des deux chambres photographiques.
HOLLANDE
a) Le projecteur « Kuipers » à point lumineux
Cet appareil comporte deux chambres de projection dans lesquelles les
clichés, réduits au format 58x58 mm, sont fixés. Ces chambres sont portées
par un chariot, relié par deux colonnes verticales à la table à dessin horizontale.
Les clichés sont observés au moyen d’un stéréoscope amovible. Une tablette,
telle que nous la trouvons dans le Multiplex, peut être déplacée à la main sur la
table à dessin. Elle comporte dans sa partie supérieure une marque lumineuse
très petite, se projetant sur les deux clichés conjugués, recouverts d’une mince
couche de peinture blanche. Grâce à cette couche, le point lumineux de la
tablette se projette en une image nette sur les clichés. Comme dans les autres
appareils de restitution, l’opérateur voit alors dans le stéréoscope ces deux
images de la marque lumineuse fusionnée en une marque spatiale qu’il peut
amener en tout point de l’image plastique, en déplaçant la tablette en plan et en
altitude.
La précision altimétrique de cet appareil est estimée à environ 5 °/ 00 de la
hauteur de vol sur le sol. Il est surtout conçu pour la photogéologie et pour
l’établissement de cartes à petite échelle.
b) Appareil de restitution du 3 e ordre
L’International Training Centre for Aerial Survey (Delft) a élaboré un projet
pour la construction d’un tel appareil, mais nous ne possédons aucun renseigne
ment à ce sujet.
SUÈDE
a) Le D r O. Fagerholm a construit un dispositif pour l’exécution précise de la
triangulation radiale. Les principes en sont donnés dans sa thèse intitulée « Study