6. Suggestions — Etude synthétique des appareils de restitution 
BELGIQUE 
Selon M. Baetslé, professeur à l’Ecole royale militaire, une étude analytique 
préalable à une synthèse pourrait se décomposer comme suit : 
1. Orientation intérieure, y compris les dispositifs correcteurs de distorsion. 
2. Dispositifs réalisant chacune des gerbes perspectives (distincts de ceux repris 
au 4 ; on ne considère ici que la « restitution mécanique »). 
3. Dispositifs de mesure, c’est-à-dire, réalisant le chemin optique du cliché au 
repère spatial, pour autant qu’ils soient distincts de ceux repris au 4. 
4. Dispositifs de mesure réalisant en même temps les rayons de la gerbe perspective 
(type stéréoplanigraphe Zeiss). 
5. Dispositifs de dessin. 
Pour chacun de ces points, on traiterait : 
a) Par type de réalisation : 
— la description ; 
— l’étude quantitative des erreurs non reproductibles (réglages, etc.) ; 
— l’étude statistique des erreurs non reproductibles (jeux, etc.). 
b) Pour l’ensemble des réalisations, une conclusion portant sur les avantages 
et inconvénients comparés de chacune d’elles. 
6. Dispositifs d’observation, c’est-à-dire, réalisant le chemin optique depuis le 
repère spatial jusqu’aux oculaires. On traiterait les points a) et b) ci-dessus, le 
point a) étant toutefois limité à la seule description, puisque ces dispositifs n’in 
troduisent pas d’erreur au sens propre du mot. 
Cette étude serait limitée aux prises de vues nadirales. 
L’incidence des différents points sur les qualités du modèle spatial (orientation 
relative) ne serait pas traitée, quoique chacune des études partielles envisagées ait 
évidemment ce but en vue. Cette incidence constituerait l’élément fondamental de 
la synthèse ultérieure. 
Quant à la position de l’Institut géographique militaire dans cette question, elle 
a été définie dans un article publié à l’occasion du Congrès de Washington. Il cherche 
à résoudre une partie du problème en préconisant une étude des instruments, à 
l’aide de modèles stéréoscopiques sur réseaux réalisés dans les conditions de leur 
emploi, visant à définir l’étendue de leurs possibilités et la précision que l’on peut en 
attendre. Faute de temps, cette étude n’a pas encore été reprise. 
L’Institut géographique militaire se réfère à son rapport présenté au Congrès 
de Washington. 
Voir G. Lemaire : « La normalisation de méthodes de contrôle des stéréoresti- 
tuteurs », paru en 1952. 
FRANCE 
Le délégué français estime qu’il serait très difficile de procéder à une étude syn 
thétique des appareils de restitution, vu la diversité de ceux-ci. On constate bien que