CHAPITRE V.
METHODES DE TRIANGULATION AERIENNE
(QUESTION N 3).
A. — TRIANGULATION SPATIALE.
a) Méthodes d'orientation relative employées pour l'aérotriangulation.
Les rapports montrent que depuis le dernier Congrès (1952) les méthodes
d’orientation relative n’ont pas changé. On signale de nouveau l’utilisation
de méthodes empiriques, numériques, graphiques (Poivilliers, Krames) et
de méthodes particulières, adaptées à l’utilisation des instruments spéciaux
(Finlande : statoscope et chambre d’horizon, Italie : périscope solaire ou
gyroscope). Ces méthodes étant déjà connues, il n’est pas nécessaire d’entrer
ici dans plus de détails.
En ce qui concerne les méthodes analytiques, on peut signaler une évolution
notable. II existe maintenant plusieurs méthodes de calcul qui permettent de
déterminer les éléments de l’orientation relative et d’en déduire les coordonnées
dans le modèle. Pour les détails on se reportera à la bibliographie (chapitre IX)
et aux rapports qui seront présentés au Congrès.
La méthode de la T-trianguIation, qui a fait l’objet d’une publication préli
minaire à Washington, a été développée. Elle ne comporte pas d’orientation
relative proprement dite (voir 2).
b) Méthodes de connexion des clichés successifs.
Dans ce domaine également, seules les méthodes analytiques ont subi de
nouveaux développements. La mise au point de systèmes de formules qui
permettent l’utilisation des machines calculatrices mécaniques ou électroniques
est signalée en plusieurs pays. Des publications détaillées n’ont encore été
faites qu’en Grande-Bretagne (voir 22, 23), mais plusieurs publications nou
velles sont annoncées pour le Congrès. Au Canada, on signale l’utilisation de
l’altimètre-radar combiné avec un statoscope comme moyen de déterminer
l’échelle des paires successives. Les données de ces deux instruments sont
introduites directement dans l’appareil restituteur et semblent améliorer la
précision des coordonnées observées X et Z.
c) Méthodes de calcul et de compensation.
Les méthodes mentionnées dans les rapports peuvent être divisées en deux
groupes :
1. Méthodes applicables au ruban;
2. Méthodes applicables au bloc.