8. Finlande.
Les prises de vue ont lieu généralement à l’échelle 1:20.000, chambre Zeiss
R.M.K. H.S. 20/1818 / = 20,5'cm. Quelquefois on fait simultanément des
photos 1:40.000 avec une chambre de focale 10 cm, h = 4.000 m, h/b = 2,8
ou 1,6.
La surface couverte en triangulation spatiale est de 4.000 à 5.000 km 2 par an.
La triangulation radiale est employée sur 6.000 km 2 par an. En utilisant les
prises de vue à l’échelle de 1:20.000, la précision planimétrique est 2 à 2,5 m.
L’appui au sol comporte 5 à 8 points par 100 km 2 .
La triangulation prend 1 heure par couple à l’instrument et 1 heure pour
le calcul.
9. France.
a) L’aérotriangulation est, à l’Institut Géographique National, la méthode
normale de détermination du canevas de restitution pour les levés réguliers
au 1:50.000 (restitution au 1:40.000) de l’Afrique du Nord (Algérie, Tunisie,
Maroc), et au 1:100.000 (restitution au 1:50.000) des territoires d’outre mer
— 7 Stéréotopographes B.P. sont affectés en permanence aux travaux d’aéro
triangulation.
1° Entre le 1 er juillet 1952 et le 1 er juillet 1955, la première méthode
ci-dessus (aérotriangulation spatiale en planimétrie et altimétrie) a
été appliquée à :
Algérie : 32 feuilles au 1:50.000, soit .... 20.480 km 2 ;
Maroc : 5 feuilles au 1:50.000, soit .... 3.100 km 2 ;
Afrique Occidentale Française (Guinée) . . . 3.000 km 2 ;
2° Entre le 1 er juillet 1953 et le 1 er juillet 1955, la deuxième méthode
(triangulation radiale en planimétrie, et aérotriangulation spatiale en
altimétrie) a été appliquée à :
Afrique Occidentale Française (Guinée) . . . 28.000 km 2 ;
Afrique Equatoriale Française (Moyen-Congo) 24.000 km 2 ;
Guyane 12.000 km 2 :
b) Dans tous les cas, la mission photographique se composait de bandes
parallèles de 60 à 100 km de longueur en moyenne (20 à 30 clichés par bande).
c) Echelle des clichés : 1:40.000 à 1:50.000 — Chambre automatique à
plaques Poivilliers — SOM, objectif Aquilor / = 125 mm, format 18 X 18 —
hauteur de vol : 6.000 à 8.000 m. — Rapport de la base à la hauteur de vol :
voisin de 1:2.
d) Position et nombre des points terrestres : dans le premier cas, préparation
complète sur le terrain d’un couple sur 5 à 7 en moyenne.
Dans le deuxième cas : 1 point astronomique en moyenne tous les 50 km,
points barométriques répartis aussi régulièrement que possible, mais de position
et de nombre très variables suivant les cas, en fonction surtout des difficultés
de parcours et de '’intérêt économique du terrain.
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