pretation et l’exploitation des cliches et de leurs agrandissements ou dans la
restitution photogrammétrique.
Les clichés photographiques d'allieurs ne donnent que le périmétre des
toits des édifices; de sort que, pour réprésenter l'exacte configuration plani-
métrique de chaque construction édifiée, on doit déterminer et mesurer ses
forjets.
On peut enfin redouter que surtout pour éviter des mauvaises interpré-
tations de certains contrastes photographiques, il faille exécuter plusieurs
miensurations complémentaires sur le terrain; et que, par conséquent, le levé
aérien ne résulte convenable, pas méme pour ce qui concerne le prix de
revient.
L'Administration du Cadastre Italien (qui pendant les derniers 25 ans
a largement employé les procédés aérophotogrammétriques pour la confec-
tion des plans cadastraux) a consideré convenable de poser le probléme con-
cernant l'application de la photogrammétrie aux levers des agglomérations
báties, au double point de vue de la précision et du prix de revient.
Les recherches et les essais, qu'on a effectué à ce propos, sont objet de
notre rapport.
Analysons, d'abord, les difficultés concrétes qu'on peut rencontrer dans
les levés des agglomérations báties soit par les normaux procedés classiques,
soit au moyen de la méthode photogrammétrique; et comparons aussi ces
levés, s’il est necessaire, aux analogues travaux pour la confection des plans
des zones rurales.
Naturellement les agglomérations bâties et les zones rurales à comparer
doivent présenter d’une manière saillante les caractéristiques respectives.
Nous devrons bien exclure, donc, certains cas-limites, qui réprésentent
— de quelque sort — une transition entre les deux catégories susdites.
On fera abstraction, par ex. des quartiers urbains, qui, comprenant un
ensemble de villas et de jardins, dont lieu à un fractionnement parcellaire
assez faible pour une agglomération urbaine. Nous abstrairons aussi des
zones rurales dans lesqueiles chaque petit fonds ou — on peut dire — chaque
champ est pourvu de l'habitation du coltivateur. Ces dernières zones offrent
un parcellaire relativement dense, de méme qu'on peut remarquer dans
certaines riantes contrées de la Toscane, couvertes de vignes et d'oliviers.
Les deux types de zones susindiqués sont présqu'équivalents aux buts
du levé, quoique apparemments différents dans leurs caractéristiques exté-
rieures; en effet, dans l’un cas ou dans l’autre, le morcellement est prèsque
pareil et on doit lever des édifices épars dans des terrains couverts.
Nous désirons bien d’adjouter que pour les terrains très couverts et munis
de nombreux bâtiments ruraux épars ou réunis en cours le levé est souvent
plus difficil que pour les agglomérations urbaines proprement dites.
Pour ce qui concerne la triangulation, le lever des agglomérations bâties
comporte l’emploi de sommets trigonométriques assez rapprochés l’un de
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