Full text: Reprints of papers (Part 4b)

  
pretation et l’exploitation des cliches et de leurs agrandissements ou dans la 
restitution photogrammétrique. 
Les clichés photographiques d'allieurs ne donnent que le périmétre des 
toits des édifices; de sort que, pour réprésenter l'exacte configuration plani- 
métrique de chaque construction édifiée, on doit déterminer et mesurer ses 
forjets. 
On peut enfin redouter que surtout pour éviter des mauvaises interpré- 
tations de certains contrastes photographiques, il faille exécuter plusieurs 
miensurations complémentaires sur le terrain; et que, par conséquent, le levé 
aérien ne résulte convenable, pas méme pour ce qui concerne le prix de 
revient. 
L'Administration du Cadastre Italien (qui pendant les derniers 25 ans 
a largement employé les procédés aérophotogrammétriques pour la confec- 
tion des plans cadastraux) a consideré convenable de poser le probléme con- 
cernant l'application de la photogrammétrie aux levers des agglomérations 
báties, au double point de vue de la précision et du prix de revient. 
Les recherches et les essais, qu'on a effectué à ce propos, sont objet de 
notre rapport. 
Analysons, d'abord, les difficultés concrétes qu'on peut rencontrer dans 
les levés des agglomérations báties soit par les normaux procedés classiques, 
soit au moyen de la méthode photogrammétrique; et comparons aussi ces 
levés, s’il est necessaire, aux analogues travaux pour la confection des plans 
des zones rurales. 
Naturellement les agglomérations bâties et les zones rurales à comparer 
doivent présenter d’une manière saillante les caractéristiques respectives. 
Nous devrons bien exclure, donc, certains cas-limites, qui réprésentent 
— de quelque sort — une transition entre les deux catégories susdites. 
On fera abstraction, par ex. des quartiers urbains, qui, comprenant un 
ensemble de villas et de jardins, dont lieu à un fractionnement parcellaire 
assez faible pour une agglomération urbaine. Nous abstrairons aussi des 
zones rurales dans lesqueiles chaque petit fonds ou — on peut dire — chaque 
champ est pourvu de l'habitation du coltivateur. Ces dernières zones offrent 
un parcellaire relativement dense, de méme qu'on peut remarquer dans 
certaines riantes contrées de la Toscane, couvertes de vignes et d'oliviers. 
Les deux types de zones susindiqués sont présqu'équivalents aux buts 
du levé, quoique apparemments différents dans leurs caractéristiques exté- 
rieures; en effet, dans l’un cas ou dans l’autre, le morcellement est prèsque 
pareil et on doit lever des édifices épars dans des terrains couverts. 
Nous désirons bien d’adjouter que pour les terrains très couverts et munis 
de nombreux bâtiments ruraux épars ou réunis en cours le levé est souvent 
plus difficil que pour les agglomérations urbaines proprement dites. 
Pour ce qui concerne la triangulation, le lever des agglomérations bâties 
comporte l’emploi de sommets trigonométriques assez rapprochés l’un de 
“434
	        
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