l'autre et situés de maniére que l'encadrement des cheminements, au départ
et à l'arrivée, soit facilité.
Cet encadrement toutefois peut étre malaisé, p.ex. lorsque les sommets
de la triangulation soient situés sur des hauts clochers ou tours ou édifices,
contigus à des rues étroites et tortueuses, que les cheminements doivent suivre.
On peut rencontrer alors des difficultés pour l’observation des visées et
le mesurage des côtés entre le point trigonométrique et les premiers sommets
des cheminements qui à ce point sont reliés.
La polygonation et la construction des alignements dans les aggloméra-
tions bâties sont aisées lorsque les rues ont une largeur notable et des courbes
à grand rayon, (p. ex. dans les zones d’expansion des villes).
Au contraire dans les vieilles agglomérations le reseau des rues est irre-
gulier et étroit et les côtés des cheminements doivent être très brefs. Les
mesures angulaires exigent, pour cela, beaucoup de soin et particulièrement
un exacte centrage du goniomètre eur les sommets de station et des jalons
sur les points de visée.
La détermination des cheminements peut être entravée aussi par les
murs et les petits murs mitoyens, par les grilles et les palisades et toute autre
limite matérielle fixe, qui entoure ou fractionne les jardins, les vergers, les
haies etc.
Ces entraves sont bien plus sensibles pour les agglomérations bâties,
que pour les zones rurales.
On peut aussi ajouter que dans ces dernières il y a moins de difficultés
pour un convenable choix des points de la triangulation et pour l’enca-
drement des cheminements.
Les pentes notables ne sont pas fréquentes dans les agglomérations baties,
tandis qu'elles peuvent enclaver les levers des terrains.
Toutefois on rencontre des pentes exceptionnelles dans certaines agglo-
mérations, tels les vieux villages ou villes, bátis sur le sommet de collines
trés raides, dans les buts de la défence ou de la salubrité.
Lieux habités de ce genre sont p. ex. certaines villages de la Calabrie,
qui remontent au Moyen Age et en conservent toutefois les saillantes carac-
téristiques.
Pour le levé de ces villages les cheminements principaux doivent suivre
les rues plus raides, qui convergent en guise de «raggéra» au sommet du
village, où on à précédemment situé un point de la triangulation.
Les cheminements secondaires suivent les autres rues qui entrecoupent
les rues susdites et forment une suite d'anneaux, ayant un circuit décroissant
et une altitude graduellement plus élévée.
Dans les agglomérations de ce genre le levé exécuté exclusivement par
alignements est très difficil ou, du moins, peu avantageux.
Encadrés les cheminements dans le canevas trigonométrique, leurs
sommets et côtés servent aisement de points de station et de bases d’opéra-