Full text: Reprints of papers (Part 4b)

l'autre et situés de maniére que l'encadrement des cheminements, au départ 
et à l'arrivée, soit facilité. 
Cet encadrement toutefois peut étre malaisé, p.ex. lorsque les sommets 
de la triangulation soient situés sur des hauts clochers ou tours ou édifices, 
contigus à des rues étroites et tortueuses, que les cheminements doivent suivre. 
On peut rencontrer alors des difficultés pour l’observation des visées et 
le mesurage des côtés entre le point trigonométrique et les premiers sommets 
des cheminements qui à ce point sont reliés. 
La polygonation et la construction des alignements dans les aggloméra- 
tions bâties sont aisées lorsque les rues ont une largeur notable et des courbes 
à grand rayon, (p. ex. dans les zones d’expansion des villes). 
Au contraire dans les vieilles agglomérations le reseau des rues est irre- 
gulier et étroit et les côtés des cheminements doivent être très brefs. Les 
mesures angulaires exigent, pour cela, beaucoup de soin et particulièrement 
un exacte centrage du goniomètre eur les sommets de station et des jalons 
sur les points de visée. 
La détermination des cheminements peut être entravée aussi par les 
murs et les petits murs mitoyens, par les grilles et les palisades et toute autre 
limite matérielle fixe, qui entoure ou fractionne les jardins, les vergers, les 
haies etc. 
Ces entraves sont bien plus sensibles pour les agglomérations bâties, 
que pour les zones rurales. 
On peut aussi ajouter que dans ces dernières il y a moins de difficultés 
pour un convenable choix des points de la triangulation et pour l’enca- 
drement des cheminements. 
Les pentes notables ne sont pas fréquentes dans les agglomérations baties, 
tandis qu'elles peuvent enclaver les levers des terrains. 
Toutefois on rencontre des pentes exceptionnelles dans certaines agglo- 
mérations, tels les vieux villages ou villes, bátis sur le sommet de collines 
trés raides, dans les buts de la défence ou de la salubrité. 
Lieux habités de ce genre sont p. ex. certaines villages de la Calabrie, 
qui remontent au Moyen Age et en conservent toutefois les saillantes carac- 
téristiques. 
Pour le levé de ces villages les cheminements principaux doivent suivre 
les rues plus raides, qui convergent en guise de «raggéra» au sommet du 
village, où on à précédemment situé un point de la triangulation. 
Les cheminements secondaires suivent les autres rues qui entrecoupent 
les rues susdites et forment une suite d'anneaux, ayant un circuit décroissant 
et une altitude graduellement plus élévée. 
Dans les agglomérations de ce genre le levé exécuté exclusivement par 
alignements est très difficil ou, du moins, peu avantageux. 
Encadrés les cheminements dans le canevas trigonométrique, leurs 
sommets et côtés servent aisement de points de station et de bases d’opéra- 
 
	        
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