Full text: Reprints of papers (Part 4b)

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Autrement, pour lever les surfaces enclavées il faut exécuter la mensu- 
ration à travers des chambres et des murs; on doit aussi effectuer des me- 
surages de contróle, qui assurent l'exacte représentation desdites surfaces 
sur les plans, sans translations, ni rotations. 
Les difficultés, que nous avons indiquées, ont lieu aussi bien pour le levé 
des édifices isolés, situés dans les terrains ruraux. Toutefois elles sont par- 
ticuliérement notables dans la mensuration des agglomérations báties et sur- 
tout des vieux villages et villes, dont la configuration est trés irreguliére. 
Pour certains centres habités, on ne peut negliger l'inconvénient « sui 
generis », qui est dà à la circolation routiére (trafic automobile) ou, parfois, 
à la circolation des piétons. Difficultés de ce genre nous avons rencontré, par 
ex., dans le levé de Rome et, quant'à la circulation des piétons, pour cer- 
taines quartiers caractéristiques et populeux de l'ancien cité de Naples. 
Esaminons maintenant la question du concours à atteindre de la photo- 
grammétrie aérienne pour le levé des agglomérations báties et lee difficultés 
inhérentes à cette méthode. 
Dans le levé aérophotogrammétrique on doit d'abord determiner, par 
triangulation complémentaire, les coordonnées des points de repére, néces- 
saires pour l'adjustage des paires de clichés. 
Il est cependant à remarquer que, par suite de cette intégration, le nu- 
mero total des points du canevas de la triangulation cadastrale n'augmente 
qu'en proportion relativement assez faible. 
Admis que dans les lévés classiques des agglomérations bâties la densité 
moyenne du canevas cadastral soit d’un sommet pour 35 hectares environ 
(sommets placés à 600 — 700 mètres l’un de l’autre), pour l’aérophotogram- 
métrie (altitude du vol 1000 m, f — — 20 cm, échelle des clichés 1/5000 
environ) il faut utiliser moyennement 3 points de repére pour chaque paire 
de clichés à recouvrement présque total (50 hectares). 
Si tous les points déterminés par triangulation sont utilisables pour 
l'adjustage des clichés, la densité du canevas augmente du 100% par rapport 
au levé classique, Ce pourcentage peut être plus élévé dans le cas que ladite 
utilisation ne soit pas integrale (1). 
On doit remarquer que la triangulation complémentaire pour la déter- 
mination des points d’adjustage remplace la polygonation, requise par le 
levé classique. de sort qu’il n’y a pas de charges plus onéreux. 
Dans les agglomérations bâties les repères photogrammiques peuvent 
être aisement choisis. 
On doit préférer les points préalablement signalisés, et, particulièrement, 
les points situés sur les terrasses ou sur des autres surfaces surélevées, mais 
horizontales ou peu penchées. 
(1) On doit remarquer que dans les levés classiques le coût de la triangulation repré- 
sente un petit pourcentage du prix de revient. 
 
	        
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