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Autrement, pour lever les surfaces enclavées il faut exécuter la mensu-
ration à travers des chambres et des murs; on doit aussi effectuer des me-
surages de contróle, qui assurent l'exacte représentation desdites surfaces
sur les plans, sans translations, ni rotations.
Les difficultés, que nous avons indiquées, ont lieu aussi bien pour le levé
des édifices isolés, situés dans les terrains ruraux. Toutefois elles sont par-
ticuliérement notables dans la mensuration des agglomérations báties et sur-
tout des vieux villages et villes, dont la configuration est trés irreguliére.
Pour certains centres habités, on ne peut negliger l'inconvénient « sui
generis », qui est dà à la circolation routiére (trafic automobile) ou, parfois,
à la circolation des piétons. Difficultés de ce genre nous avons rencontré, par
ex., dans le levé de Rome et, quant'à la circulation des piétons, pour cer-
taines quartiers caractéristiques et populeux de l'ancien cité de Naples.
Esaminons maintenant la question du concours à atteindre de la photo-
grammétrie aérienne pour le levé des agglomérations báties et lee difficultés
inhérentes à cette méthode.
Dans le levé aérophotogrammétrique on doit d'abord determiner, par
triangulation complémentaire, les coordonnées des points de repére, néces-
saires pour l'adjustage des paires de clichés.
Il est cependant à remarquer que, par suite de cette intégration, le nu-
mero total des points du canevas de la triangulation cadastrale n'augmente
qu'en proportion relativement assez faible.
Admis que dans les lévés classiques des agglomérations bâties la densité
moyenne du canevas cadastral soit d’un sommet pour 35 hectares environ
(sommets placés à 600 — 700 mètres l’un de l’autre), pour l’aérophotogram-
métrie (altitude du vol 1000 m, f — — 20 cm, échelle des clichés 1/5000
environ) il faut utiliser moyennement 3 points de repére pour chaque paire
de clichés à recouvrement présque total (50 hectares).
Si tous les points déterminés par triangulation sont utilisables pour
l'adjustage des clichés, la densité du canevas augmente du 100% par rapport
au levé classique, Ce pourcentage peut être plus élévé dans le cas que ladite
utilisation ne soit pas integrale (1).
On doit remarquer que la triangulation complémentaire pour la déter-
mination des points d’adjustage remplace la polygonation, requise par le
levé classique. de sort qu’il n’y a pas de charges plus onéreux.
Dans les agglomérations bâties les repères photogrammiques peuvent
être aisement choisis.
On doit préférer les points préalablement signalisés, et, particulièrement,
les points situés sur les terrasses ou sur des autres surfaces surélevées, mais
horizontales ou peu penchées.
(1) On doit remarquer que dans les levés classiques le coût de la triangulation repré-
sente un petit pourcentage du prix de revient.