La signalisation est réalisée au moyenn de petits panneaux de material
léger ou des cercles, blanchis à la chaux.
La détermination des cótes d'altitude pour les points de repére est ef-
fectuée par les normaux procédés trigonometriques. Pour représenter
dans les plans l'altimétrie, on doit ensuite déterminer par nivellement géo-
métrique les cótes des détails.
I] faut effectuer soigneusement les vols de prise, surtout au but de réa-
liser dans le vues de suffisants, mais pas excessifs, contrastes lumineux et de
faciliter ainsi la recherche et l'interprétation des détails.
Pour l’exécution des vols seront donc requises des particuliéres condi-
tions de lumière et d’élévation du soleil.
La verticalité de l’axe de la chambre est convenable, mais ne pas néces-
saire. En effet de l’eventuelle inclination de l’axe ne s’ensuit qu’exceptio-
nellement l’invisibilité du perymètre de quelque toit.
Si les contrastes lumineux des vues sont satisfaisants, il n’y a pas de dif-
ficultès pour identifier sur le terrain et pour interprer les détails à restituer 3
c’est a dire surtout les lignes de gouttiére des toits, des corniches ete.
De ces lignes, toutefois, il faut déduire l’exacte representation planime-
trique de chaque édifice: ce qui exige le mesurage des forjets de tous les
toits et corniches.
Un tel mesurage, ne pas réalisable que de loin (au sol), est rélativement
facilité par l’emploi d’instruments de constitution élémentaire, aptes à ame-
ner au sol la verticale (aplomb) des points périmetraux de chaque forjet, ou
bien à donner leur projections horizontales,
Instruments de ee genre, pourvus de nivelle, peuvent être réalisés en
exploitant les propriétés des prismes optiques.
Determinée au sol la projection horizontale d’un forjet, il n’y a pas de
difficultés pour les mesurages nécessaires.
Il faut en autre effectuer la mensuration directe pour les longueurs des
façades des édifices, pour les murs enclavant les cours, jardins etc., c’est à
dire les mémes mensurations complémentaires que dans le levé classique.
À ce stade des travaux on peut passer à la restitution aérophotogram-
métrique des détails, point par point, ligne par ligne; opération qui exige
beaucoup de soin, mais qui ne rencontre pas des difficultés exceptionnelles.
Bien entendu que, pendant cette opération, les positions rélatives des points
rapprochés les uns des autres (données par le restituteur) seront contrólées
au moyen des longueurs mesurées sur le terrain. Particuliérement, à l'aide
des largeurs des forjets, on pourra situer dans le plan l'exacte position du
périmétre de chaque bátiment.
Une précision plus grande serait réalisable avec le recours à la restitu-
tion numérique (par coordonnées) plutót qu'à la restitution graphique, au
moins pour certains points de détail.
On doit ici remarquer que la restitution du périmétre des cours, des
jardins et des autres surfaces enclavées entre les bátiments n'offre pas de
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