Full text: Reprints of papers (Part 4b)

singularités. Dans le levé aérophotogrammétrique on ne rencontre donc à 
ce propos les difficultés que nous avons indiquées pour les methodes classi- 
ques; de sorte qu'il n'est pas indispensable d'exécuter les susdites mensura- 
tions complémentaires à travers des chambres et des murs pour contróler la 
position de telles surfaces. 
Ces mensurations sont encore nécessaires pour déterminer la position 
planimétrique des divisions (intérieurs) entre les édifices contigus. Ces di- 
visions toutefois sont souvent mises en évidence par la configuration des toits, 
configuration qu'on peut reconnaitre et identifier dans les vues aériennes. 
Par conséquent, aussi en ce cas, n'est pas à exclure l'utilisation métrique 
des vues aériennes pour la réstitution. 
Pour le levé des surfaces non báties, situées dans les agglomérations ur- 
baines, on fait recours à la restitution aérophotogrammétrique ou aux mé- 
thodes classiques, suivant les circostances et la poseibilité ou moins d'en ef- 
fectuer préalablement la signalisation. 
Les murs mitoyens des jardins sont restituables à l'appareil, à condition 
qu'ils ne soient trop masqués par la végétation. 
Des mensurations complémentaires aux alignements ou bien avec le ta- 
chéométre, permettent de surmonter quelques difficultés d'interprétation dee 
vues aériennes ou d'identification à l'appareil restituteur. 
En total les mensurations complémentaires ne sont aussi fréquentes que 
dans le levé aérophotogrammétrique des terrains ruraux. 
Il est remarquable que le levé aérophotogrammétrique des aggloméra- 
tions bâties, exigeant plus de travaux de restitution que de mensurations 
dans le terrain, est peu troublé par la circulation routière. 
Les questions que nous avons posées, conséquentes aux essais que l’Ad- 
ministration du Cadastre italien a exécutés pendant le levé aérophotogram- 
métrique des terrains ruraux, exigeaient une expérimentation concrète et 
convenablement étendue. 
En vue de la réfection des plans cadastraux pour la ville de Padoue avec 
le système de l’entreprise, la Direction Générale a consenti que les entre- 
preneurs choisissent eux mêmes la méthode du levé (levé avec le tachéo- 
mètre, au alignements ou levé aérophotogrammétrique). 
Les cahiers de charge assignaient (bien entendu) les normales limites 
de tolérance, quel que fût la méthode choisie. 
Les zones adjugées s’étendaient à la vieille et caractéristique Cité, bien 
connue par l’étudiant et le touriste. Les difficultés du levé étaient très no- 
tables. 
Deux des trois entrepreneurs ont opté pour la méthode aérophotogram- 
métrique; les superficies des zones respectives étaient de 453 hectares et de 
304 hectares (1). 
(1) Entrepreneurs Carra Leopoldo de Parma et Treglia Arnaldo de Rome, géomètres. 
 
	        
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