Full text: Reprints of papers (Part 4b)

  
Une autre Organisation spécialisée (1) a pourvu pour l'execution des 
vols de prise à frais des entrepreneurs (altitude du vol m 1.000, chambre 
NISTRI A.F.E./92, f — 200 mm, plaques aviopancro Ferrania 13x 18). 
La détermination des points de repére photogrammétrique a été faite 
par triangulation complémentaire, appuyée à la triangulation cadastrale prée- 
xistante. Les entrepreneurs ont aussi exécuté les autres opérations sur le ter- 
rain (réconnaissance, détermination des forjets, mensurations auxiliaires di- 
rectes etc.) et ensuite la restitution photogrammétrique des plans, au moyen 
du Photocartographe Nistri, avec le soin requis par le but du travail et la 
grande échelle de représentation (1:1000). 
La vérification a donné des résultats très bons et les travaux ont été ap- 
préciés favorablement. 
Pour ce qui concerne la réprésentation de l’altimétrie on avait prévu 
la nécéssité de déterminer par nivellement les côtes d’altitude des points de 
détail. En effet les entrepreneurs ont dü faire recours ou niveau, s'appuyant 
au canevas du nivellement de la ville, préalablemnet determiné par l'Admi- 
nistration et lié au reseau altimétrique général de l’État. 
Pour ce qui concerne le temps employé pour les travaux et les frais cor- 
respondentes, une comparaison entre les deux méthodes, aérophotogrammé- 
trique et classique, n’est pas aisé. 
On peut présumér toutefois que le temps et les frais pour le levé photo- 
grammétrique soient reduits, en raison de 30% au moins, par rapport aux 
levés classiques, bien que le prix du vol de prise aie été très notable, en ré- 
lation à la petite surface survolée et aux frais pour le déplacement et le 
stationnement de l’avion. 
Les considérations et les résultats que nous avons exposés peuvent don- 
ner — à notre avis — un premier et pas négligeable élément d’évaluation 
pour ce qui concerne l’utilisation de la photogrammétrie aérienne pour le 
levé cadastral des agglomérations bâties, de même qu’aux buts d’urbanisme. 
Permettez nous d’exprimer le souhait que les questions que nous avons 
posées puissent être l’objet d’un ultérieur examen objectif et d’ultérieurs 
diligents essais, en Italie et à l’Étranger, et amener — dans un prochain 
avenir — aux satisfaisantes solutions requises par le nécessités de la carto- 
graphie moderne. 
(1) Ente Topografico Aerofotogrammetrico (E. T, A.) de Rome, 
+,
	        
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