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En effet, à partir de 1952, en Italie, la possibilité de disposer d'une
cartographie récente et tenue à jour, au point de vue planimétrique
aussi bien qu'au point de vue altimétrique, s'est révélée d'un grand
intérét en vue de l'étude des plans d'aménagement urbain. - En consé-
quence de cette destination finale, les levés ne sont généralement pas
limités au noyau habité, mais ils s'étendent à la banlieue et méme à la
campagne environnante, destinée à accueillir l'extension de la ville.
Il est évident que pour cette cartographie, étant données ses finalités
pratiques, il s'agit d’exécuter des levés d’un type « courant », habi-
tuellement à l’échelle du 1/2000, dans lesquels l’on doit chercher à
réaliser un compromis indispensable entre le prix de revient, le temps
d'exécution et les qualités techniques.
L'expérience faite par l'E.L.R.A. a mis en évidence que les méthodes
aérophotogrammétriques de levés sont d'une efficacité indiscutable pour
la réalisation du compromis susdit, - au point de vue de la réduction
des temps de travail dans les limites posées par les exigences techniques
et économiques -, à condition d'employer des instruments du I** ordre
pour la restitution et de ne pas effeetuer le mesurage des saillies des
toits au cours de la photo-interprétation sur les lieux. - L'appréciation
des résultats obtenus doit, par conséquent, tenir compte de ces exicen-
ces et des modalités de travail susdites.
Le compromis entre le prix de revient, le temps d'exécution et les qua-
lités techniques exerce son influence sur le degré de precision que l'on
peut espérer obtenir et sur les tolérances acceptables. L’expérience a
prouvé que les exigences à respecter pour les levés de villes dans des
buts d'urbanisme ne sont pas identiquement les mêmes que celles des
levés analogues faits dans un but cadastral.
Néanmoins en Italie, faute d’une réglémentation particulière, l’on se
réfère généralement, dans les cahiers des charges des marchés, aux
normes de vérification en usage pour le Cadastre.
Les finalités juridiques et fiscales des plans cadastraux restreignent les
tolérances planimétriques acceptables pour les erreurs concernant les
positions relatives de points et de lignes situés à proximité les uns des
autres. Elles consentent, par contre, des tolérances angulaires et linéai-
res plus amples quand la comparaison a lieu entre des points et des
lignes relativement éloignés, appartenant, c'est-à-dire, à des portions
des levés non contigues, qui ont, néammoins, une élevée précision à
l'intérieur.
Les mémes motifs rendent nécessaire, en outre, le relévement de lignes