Full text: Reprints of papers (Part 4b)

  
chés devront fournir à ceux qui les utiliseront les éléments nécessaires à l'établis- 
sement de ce compromis. 
I.4 — Pour procéder à une comparaison entre une cartographie obtenue 
en utilisant des clichés obliques et une cartographie obtenue en partant de clichés 
d'autre nature il y a lieu de se placer en premier lieu dans des conditions économi- 
ques analogues. Le seul but poursuivi par nous dans l'utilisation de clichés obliques 
est en effet celui d'arriver à une réduction du coüt de la carte. Nous faisons donc 
volontairement abstraction des cas oü les conditions spéciales du terrain rendent 
impossible l'utilisation de prises de vue normales. C'est là le cas, par exemple, des 
territoires qui ne peuvent pas étre survolés par l'avion photographe, comme les 
territoires ennemis en cas de guerre ou certaines régions montagneuses (Chili, Groén- 
land). Toute amélioration des possibilités d'exploitation des clichés obliques sera 
trés utile aussi, naturellement, pour ce genre de travail. Mais il n'en reste pas moins 
que les clichés obliques, quels que soient les résultats qu'ils fourniront, resteront 
toujours les seuls utilisables dans cette hypothése. 
La comparaison des résultats obtenus par l'emploi des deux types de clichés 
doit donc étre faite dans des conditions qui permettent la réalisation d'un type 
comme de l'autre. Ceci posé, la comparaison doit étre précédée par une mise à 
égalité des deux systémes, au point de vue économique. 
L'établissement de conditions d'équivalence économique entre un systéme de 
prises de vue nadirales et un systéme de clichés obliques n'est pas facile. Les fac- 
teurs à prendre en considération sont en effet assez nombreux. Plaçons le probléme 
au point de vue d'un programme d'utilisation pour cartes à petite échelle, (avec 
orientation au moyen d'aérotriangulation, systéme d'orientation qui permet d'éh- 
miner de l’étude économique le coût des mensurations des points de calage). 
Dans les clichés obliques, l’échelle des images en terrain plat varie selon la loi 
Co = —— ata et, pour Q == 50% ¢, = I. » Z, étant l'altitude re- 
Y sen Q + Z, cos Y + Ze 
lative de vol et Y la distance horizontale du point photographié par rapport 
au plan vertical de la route de l'avion. Supposons d'utiliser 80 9, de la largeur 
photographiée (recouvrement latéral 20 95). Puisque cette largeur est 6 x Z,, 
nous aurons dans notre cas Ymax = 3 Z. et, à la limite d'utilisation, Y, — 2,7 Z,. 
En exprimant Z en m.; pour f — 165 mm., l'échelle minima de la photo, e,,4, sera 
I 
172 x 7. 1597 
Dans les clichés nadiraux l’échelle des images est fixe, selon le rapport : 
^ 
égale à - et l'échelle minima utile, &,, — 
fi 
Za 
En = 
Si 2 y, est la dimension du cliché dans le sens normal à la route de l'avion, et tou- 
jours dans l'hypothése d'un terrain plat, la demie largeur de la bande à terre sera : 
V c ys 5 - Pour obtenir Y, — Y,,, il faudra que Z, soit égal à 3 L Ze 
: Yu 
 
	        
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