Full text: Reprints of papers (Part 4b)

  
Par conséquent l'équivalence économique sera réalisée avec des clichés nor- 
maux ayant l'échelle e, = y,: (3000. X.Z2,), (y, est exprimé en mm, Z, toujours 
en m). 
Pour un objectif grandangulaire normal (f — 100 mm, y, — 9o mm) du genre 
du «Topogon Zeiss», 75 3.33 7, 8t 04 — 133,3 2.0. 
Pour un objectif super-grandangulaire (f — 88 mm, y, = 112 mm) du genre 
du « Super-aviogon Wild >, 77 2 2,33 Z, et e$ z 1/268 Z,. 
L'épaisseur de la couche d'air traversée par les rayons lumineux a une influence 
considérable sur la clarté des images photographiques. 
Pour Y, — 2,7 Z,, la valeur de cette épaisseur sera respectivement dans les 
trois cas: 
EF, — 2,98 £a E^ 42947. E' 3387. 
Dans des conditions économiques analogues nous pouvons donc conclure par 
déduction que : 
1.4.1 — La diminution de la précision due, dans l’utilisation des clichés obli- 
ques, à la réduction du rapport base-distance panoramique, est compensée en 
grande partie par l'augmentation de l'échelle des images. 
1.4.2 — En utilisant les chichés obliques l'on obtient une diminution des 
erreurs de restitution, conséquences d'erreurs d'observation. 
1.4.3 — La possibilité de tracer les particularités topographiques d'une carte 
étant fonction de la visibilité de ces mémes particularités, au delà d'une certaine 
limite, les clichés normaux, économiquement équivalents aux clichés obliques, ne 
sont plus utilisables. Lorsque les résultats obtenus avec les photos effectuées avec 
la chambre Willianson (130x130, f = 83 mm), à une altitude de 8300 m, résultats 
économiquement comparables à ceux de l'utilisation de nos clichés obliques selon 
le photogramme 1324 seront connus, l'essai du Vercors N? 2 pourra nous fournir 
une démonstration expérimentale de ces principes. 
I.5 — Monsieur Santoni a toujours consideré que les clichés obliques devaient 
pouvoir étre utilisés dans les instruments de restitution, sans étre soumis à une 
transformation préalable. 
Les appareils projetés par lui, par exemple, permettent de procéder de la sorte. 
L'on sait en effet que les Stéréocartographes et les Stéréosimplex permettent un 
passage continu des clichés nadiraux aux clichés à cadre vertical, sans changement 
de l'axe Y avec l'axe Z. En outre, dans les appareils « Galileo-Santoni », les tiges 
métalliques des rayons homologues comportent un dispositif équilibrateur (à qui 
l' inventeur a donné le nom d'«Antiflex») qui assure l'élimination de toute flexion, 
qui serait autrement à craindre lorsque les tiges agissent en position oblique. 
Les contróles sur grille, auxquels nous avons soumis le Stéréocartographe 
Mod. IV, de propriété de l'EIRA, utilisé pour l'essai du Vercors, nous ont confirmé 
que les déformations à craindre aux chambres de restitution et aux tiges dans la 
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