italien, qui se fait en utilisant des clichés nadiraux, sont passés aisément au travail
de restitution de prises obliques, genre de travail qu'ils n'avaient jamais pratiqué
auparavant. L'on doit signaler toutefois chez les opérateurs quelques difficultés
d'adaptation aux différences entre les méthodes d'orientation utilisées pour les
deux types de clichés.
2.3.9 — En Italie, la restitution du 1:25 000 est précédée par une recon-
naissance effectuée sur le terrain par des spécialistes et documentée directement
par ces derniers sur des agrandissements des photos.
Dans l’essai Vercors N° 2 nos techniciens ne disposaient pas d’un document
analogue. Il est donc possible que, peu entrainés à la restitution sans le guide des
agrandissements de reconnaissance, ils aient parfois mal interprété les lignes
topographiques restituées. De toute façon, nous sommes toujours convaincus,
après cet essai, qu’ une reconnaissance préalable est utile à la bonne réussite
du travail de restitution, aussi bien au point de vue technique qu’au point de
vue économique.
Nous constatons en effet des différences qui ne sont pas négligeables entre
les deux restitutions du même territoire effectuées en des moments différents par
des opérateurs différents. Il s’agit surtout de différences d’ interprétation. Si l'on
procède enfin à une comparaison entre les quatre restitutions effectuées par les
quatre centres de travail, l'on se rend compte que l’ interprétation, le choix des
lignes topographiques restituées et certaines déformations planimétriques néces-
saires au symbolisme de la carte sont influencées incontestablement par le fait
que l'essai du Vercors n'a pas comporté de reconnaissance préalable.
2.3.3 — La mosaïque photographique qui nous a été remise par l'I.G.N.
(2.2) a été établie sur la base de photos d’une série différente de celle qui nous
a été fournie en vue de la restitution. Il s'agit évidemment de photos nadirales.
Par conséquent l'aspect photographique des points choisis pour le contróle est
différent de l'aspect que ces mémes points ont sur nos photogrammes. Cet incon-
vénient a rendu plus long le travail d'identification de ces points et parfois a
méme rendu impossible de retrouver ces points d'une facon süre. Ces défauts ont
été moins à craindre en ce qui concerne les points d'appui des clichés obliques
ces points ayant été choisis avec un soin particulier sur la base de leur aspect
photographique dans les prises nadirales et obliques. Les résultats obtenus (3.4.2)
se révèlent en tous cas encore plus satisfaisants, si l’on tient compte du fait qu'il
a fallu surmonter cette difficulté.
2.4 — OPÉRATIONS ACCESSOIRES.
L'on a procédé également dans les laboratoires de E.I.R.A. aux calculs et
aux transformations nécessaires pour obtenir les dócuments finals demandés,
c'est-à-dire pour arriver à la construction d'une carte à l'échelle 1 : 50 000 en
couleurs (noir pour les axes des voies de communication, bistre pour les courbes
de niveau, bleu pour I’ hydrographie, vert pour les haies et les arbres, rouge pour