distorsion à des variations de distance principale. Nous avons adopté le stéréo-
cartographe Santoni modèle IV (*).
Le but de nos dernières recherches consistait en la détermination expéri-
mentale de la précision que l’on peut obtenir dans de telles conditions, les
camoïdes étant réalisés pour la distorsion calculée par la méthode que nous
avons établie.
2. METHODE DE CALCUL DE LA DISTORSION.
Lorsqu'on réalise dans un stéréorestituteur un modèle stéréoscopique sui-
vant le schéma de la figure 1, dans lequel A, , B;, Â;, B:, N, et N, sont les
points d'orientation relative, on peut déduire des écarts en hauteur qu’il
présente :
— la distorsion moyenne (**) que les dispositifs correcteurs permettent de
compenser si le modèle stéréoscopique a été réalisé à l’aide de réseaux
de précision. Nous utilisons fréquemment cette méthode pour contrôler
les dispositifs correcteurs utilisés dans nos travaux courants.
— la différence moyenne de distorsion entre les clichés et les dispositifs
correcteurs si le modèle stéréoscopique a été réalisé à l’aide de clichés
réels (sans dispositif correcteur, on obtient directement la distorsion
moyenne des clichés). Ces clichés doivent cependant répondre aux
conditions suivantes
1° représenter un objet rigoureusement plan;
2° avoir été réalisés alors que l’axe de la chambre était perpendiculaire
à l’objet;
3° l'orientation et la distance de la chambre photographique par rapport
à l'objet ne peuvent avoir varié entre les deux prises de vues.
A
'
A
M l^
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|
1
: r
b,
!
|
| à
| 2
K------ »
t
1
v
N, N,
K------ b F------ >
Fig. 1. — Les points A et B,
symétriques par rapport à la
ligne N, et N», peuvent se dépla-
cer de la limite extérieure du
couple jusqu’au centre, où ils se
B B : :
7 2 confondent.
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(*) Le stéréotopographe S.O.M.-Poivilliers du type D présente les mêmes avantages.
(**) Le terme « distorsion » se rapporte ici à la distorsion radiale, la méthode utilisée
ne permettant pas d'isoler la composante tangentielle que l'on suppose négligeable.
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