oy >
2.3. On constate directement sur la figure 1 que la méthode fournit deux
valeurs différentes de la distorsion aux distances radiales b et 5|/2 -
Les différences entre ces deux valeurs peuvent étre dues :
— soit à des erreurs accidentelles d'orientation relative;
— soit a des dissymétries de la distortion;
— soit à un réglage défectueux de la chambre photographique.
Les erreurs d'orientation relative entrainent une erreur égale à
bide) 9 da, : ID id ;
.—* TP sur toutes les déterminations de 8 effectuées par les relations
f 4
(2.2) ou (4.2).
En se basant sur les travaux du Dr W. K. BACHMANN, on peut montrer
que la différence accidentelle entre les deux déterminations de 3,yz,
n’entraînera pas une différence de distorsion supérieure à nu si le nom-
p. j fi. 530
bre d’orientations relatives n’est pas inférieur à — ,
n^
En raisonnant sur la distance radiale b|/ 2, les différences de distor-
sions seront certainement inférieures à ny pour les distances radiales plus
petites.
D'autre part, nous avons constaté au cours de nos travaux que les
parties non accidentelles des différences entre les deux valeurs de 8, et
&yyz sont toujours trés voisines. Cela résulte de la prépondérance des
dissymétries de distorsion en bordure de champ, ce qui provoque des
erreurs systématiques sur l'inclinaison longitudinale des deux faisceaux.
5 * Nous en avons déduit que la méthode la plus sûre pour répartir ces erreurs
- | Ww consiste à corriger les valeurs de 8 obtenues par (2.2) et (4.2) de la
différence moyenne entre les deux déterminations de 8, et àjyz.
Si le nombre d'orientations relatives est suffisant, on peut adopter
ces différences entre les deux déterminations de 8, et 5,y3 pour critère
de symétrie de la distorsion. Leur valeur ne pourra excéder E
Sinon, on doit rejeter l'objectif ou, tout au moins, reconsidérer le réglage
de la chambre photographique.
r-3
On peut encore constater que ces différences ne varient pas au cours
de l'amélioration des valeurs approchées de 8. Il en résulte qu’il n’est
pas nécessaire d'effectuer le calcul définitif avant de porter un jugement
sur la symétrie d’un objectif.
2.4. Un autre critère de symétrie des distorsions consiste en l'expression
+ . de la torsion du modèle stéréoscopique.
En se basant de nouveau sur les travaux du Dr. BACHMANN et pour
le nombre d'orientations relatives fixé précédemment, on peut montrer
que la torsion du modèle stéréoscopique moyen, exprimée par
Za — 2B — ZA + ZB
1 1 2 2
2B