peut atteindre une valeur maximum accidentelle égale à 
oct. 10-2 
b? 
si f et b sont exprimés en millimètres. 
Toute torsion dépassant cette valeur met en cause la symétrie de 
l'objectif et le réglage de la chambre photographique. 
2.5. On constate, sur la figure 1, que la méthode utilisée n'envisage pas le 
calcul de la distorsion pour les distances radiales inférieures à — . Mais 
2 
on pourrait y suppléer trés simplement en utilisant des points répartis 
symétriquement entre les nadirs N, et N.. 
Dans les cas que nous avons rencontrés jusqu'à présent, l'hypothése 
d'une variation linéaire de la distorsion dans cette partie du champ nous 
a toujours permis de respecter les tolérances que nous nous étions fixées. 
Remarquons également que cette hypothése correspond à Af — constante 
et qu'elle facilite singuliérement la réalisation des camoides dans la 
région de la calotte centrale. 
2.6. Lorsque le probléme à résoudre consiste en la recherche de la distor- 
sion d'une chambre photographique, il importe de détinir a priori le degré 
d'approximation que l'on peut accepter sur les différents éléments qui 
interviennent dans le calcul. 
Le cas idéal serait évidemment celui où le schéma géométrique de la 
prise de vues est défini avec la précision optimum. 
Au moment où l’on doit calculer et construire les dispositifs correc- 
teurs, à et b ne sont généralement connus que très approximativement. La 
réalisation mécanique des dispositifs correcteurs ne permettant pas une 
précision supérieure à 0,01 mm sur la valeur de f, il serait superflu de 
dépasser cette précision dans les calculs de distorsion. Il suffira, pour qu’il 
en soit ainsi : 
— que la distance principale de la chambre photographique soit 
: 1 
connue à -- | —  — mm, 
200 85 
/ 
ai : I b 
— que la base sur les clichés soit connue à -- [L——— . LL 
200 8; 
— que l'erreur quadratique moyenne des observations altimétriques 
B 
ne dépasse pas (4 = 10-2) mm; 
) 
On constate aussitót qu'il sera trés facile de satisfaire les conditions 1 
et 2. La 3* condition permet de fixer le nombre de pointés altimétriques à 
faire en chaque point; mais, à cause de la mauvaise qualité des clichés, 
il est souvent difficile d'y satisfaire.