culier de la photogrammétrie. C'est d'ailleurs à dessein que nous avons choisi
un objectif d'aussi courte focale, cherchant ainsi à définir la précision dans
des conditions qui doivent étre trés proches de la limite d'emploi du procédé.
Les quelques couples que nous avons traités ne suffisent sûrement pas à
trancher les débats. Néanmoins, ils permettent de constater que les lois
d'erreurs qui régissent les travaux de photogrammétrie classique peuvent être
appliquées au domaine des petits objets.
Evidemment, par l'emploi d'objectifs à petit angle de champ, le schéma
géométrique de la prise de vues est plus désavantageux pour la restitution des
hauteurs. Mais ce qui limite surtout l'emploi du procédé, ce sont les conditions
» + particuliéres qui contrarient la réalisation de clichés de trés bonne qualité :
— les difficultés d’éclairement de l’objet;
— l’aspect particulier de la surface de celui-ci;
— la faible profondeur de champ de l’objectif.
Nous croyons cependant que, malgré ces obstacles, il soit possible d’aug-
menter sensiblement la précision et le domaine d’application de la méthode.
En adaptant d’abord les appareils restituteurs afin que les dispositifs correcteurs
puissent être réalisés à la distance principale de la chambre photographique.
En disposant ensuite d’un équipement de prise de vues qui comporterait
essentiellement :
— un chariot porte-objet dont les déplacements dans un plan horizontal
de référence pourraient être mesurés a 1 p pres;
E * — un système de basculement de la chambre autour d'un axe, dont l'angle
s
* par rapport à la verticale pourrait être mesuré à 30” pres.
»*
" X Il serait ainsi possible d'adapter le schéma de la prise de vues à la contigura-
tion particulière de l'objet en effectuant, soit des vues inclinées, soit des vues
convergentes, dans la mesure oü la profondeur de champ le permet.
Bruxelles, février 1950.
[1] LEMAIRE, G. — La stéréophotogrammétrie au service de la restitution des objets de
petites dimensions. « Bulletin de la Société Belge de Photogrammétrie », n° 24,
juin 1951.
[2] Publications n° 12 (1952) et n° 13 (1953) de l’Association pour l'Etude de la
Paléontologie et de la Stratigraphie Houillières (Bruxelles).
[3] LEMAIRE, G. (1952). — La normalisation des méthodes de contrôle des stéréo-
4 restituteurs, Publication de l'Institut Géographique Militaire de Belgique à
i l'occasion du VII* Congrés International de Photogrammétrie.
[4] HARRY, H. — La situation actuelle dans la mensuration cadastrale photogrammé-
trique. Rapport présenté à la réunion de la Commission IV de la S.LP.,
Rome, septembre 1954.
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