COMMISSION VII
PHOTOINTERPRETATION
1. Aldred, A.H.
Canada
LE PROGRAMME ERTS ET LES AUTRES GRANDS PROGRAMMES
D’INVENTAIRE DES RESSOURCES PAR SATELLITE NE SONT PAS
LES SEULES SOLUTIONS POSSIBLES
Le programme Earth Resources Technology Satellites (ERTS) et les autres grands programmes de collecte à
distance par satellite de donnée sur les ressources sont en grande partie financés par quelques nations
hautement développées. Au début, les données obtenues grâce à ces programmes seront offertes à un prix bien
inférieur à leur coût réel. Mais les organismes et les individus qui utilisent ces données ne peuvent compter,
dans la planification de leurs travaux et de leurs programmes à long terme, que ces privilèges leur seront
toujours conservés. Ils devront éventuellement supporter une part plus grande du fardeau financier. Et comme
le côut des données peut devenir très élevé, il est important de reconsidérer d’un oeil critique les autres moyens
de cueillir des données à distance, par exemple les fusées-sondes, les ballons, les satellites météorologiques et
les instruments de photographie et de détection aéroportés. On pourrait aussi réaliser certaines économies par
l’emploi combiné de ces divers moyens.
L'auteur passe en revue quelques moyens possibles d'acquérir des systémes de détection et d'en faire un emploi
combiné. Les usagers devraient considérer les choix qui s'offrent à eux sur le plan des programmes de
télédétection indépendants ou réalisés en collaboration. La participation canadienne au programme ERTS est
un exemple de solution coopérative; quelques autres exemples montrent comment on peut de facon
indépendante mettre sur pied des programmes relativement économiques. Les principaux facteurs en jeu dans
la planification de programmes de ce genre font l'objet d'une analyse dans l'optique des besoins en données,
de la précision requise et des contraintes budgétaires et autres.
2. Bán, I.
Hongrie
INTERPRÉTATION PHYTOSANITAIRE DES PHOTOGRAPHIES
PRISES D'HELICOPTERES EN HONGRIE EN VUE DE LA
PROTECTION DES RECOLTES
Nos interprétations phytosanitaires ont été lancées sur la base de nos examens exposés au Symposium de la
Commission VII de la SIP et suivant les résultats internationaux.
Etant donné nos conditions et suivant nos expériences il convient de procéder à la photographie aérienne
au-dessous de 400 m d'altitude aux fins phytosanitaires; par conséquent, nous préférons l'hélicoptére a l'avoin.
Nous avons fait nos prises aériennes avec une caméra manuelle Linhof et avec une caméra de mesure Wild
RC-8 sur films photosensibles de Kodak Ektachrome-X et de Kodak Ektachrome MS. La photographie
aérienne classique fut complétée par des observations à l'infrarouge. Ces derniéres ont été effectuées par un
instrument AGA Thermovision monté dans l'hélicoptére ont soulevés des problémes d'amortissement des
oscillations qui furent résolus. Nos contróles de distorsion de l'image ont fourni de trés bons résultats.
La question posée du point de vue de la pratique phytosanitaire, était la suivante: la photographie aérienne
permet-elle, dans les conditions du pays, la reconnaissance des maladies cryptogamiques, virusales et autres sur
les cultures?
Les photos aériennes prises sur les terrains expérimentaux ont été d'abord examinées au moyen des méthodes
classiques, table translucide, Stéréoscope, interprétoscope, puis on a procédé aux analyses densitométriques.
Pour évaluer les amas de dents de scie des densitogrammes nous avons élaboré une nouvelle méthode
mathématique.
La comparaison des résultats obtenus lors de l'interprétation phytosanitaire des photos aérienne avec les levés
sur le terrain montre que dans nos conditions la photographie aérienne sur film Kodak Ektachrome MS, ainsi
que les observations infrarouges avec l'instrument AGA Thermovision couplées aux levés sur le terrain nous
ont permis de mettre à jour de nombreuses maladies végétales et d'en mesurer l'importance.
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