Full text: Proceedings of the international symposium on remote sensing for observation and inventory of earth resources and the endangered environment (Volume 3)

    
  
  
  
  
  
  
  
  
   
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
   
  
   
  
  
  
   
   
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
   
  
  
    
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La réflectance du sol a également une influence non négligeable 
sur la réflectance de la culture. Cet effet est naturellement très 
sensible pour les faibles indices foliaires, mais il est encore 
sensible, notamment dans le proche infrarouge, lorsque l'indice foliaire 
est supérieur à 3. 
A partir des résultats des mesures biologiques, et compte tenu 
des informations données par le modèle théorique, il est alors possible 
de prévoir l'évolution possible de la réflectance d'un couvert de blé 
en fonction de sa phénologie. 
Comme l'indice folaire croit, passe par un maximum juste 
avant le palier d'eau, et decroit ensuite, on peut penser que la 
réflectance dans le proche infrarouge passera également par un maximum 
et dans le visible elle passera par un minimum. Cependant les mesures 
d'angle d'insertion des feuilles montrent que celui-ci commence à 
croître dès le 12 Mai c'est à dire dès l'épiaison. Si l'on confronte 
les figures 4 et 8, on peut prévoir que la réflectance dans le proche 
infrarouge commencera à décroitre bien avant que l'indice foliaire 
maximum soit atteint. Ce maximum devrait se situer vers la floraison 
du blé. Le début du palier d'eau qui correspond à un accroissement 
brutal de l'angle d'insertion des feuilles et au début de la diminu- 
tion de l'indice foliaine devrait se traduire par une rupture de pente 
dans la courbe de décroissance de la réflectance 
3.4.2. Confrontation des prévisions théoriques et des données 
expérimentales 
La figure 10 représente l'évolution de la réflectance des 
deux variétés de blé Talent et Courtot au cours de la période de mesure. 
Les courbes obtenues s'éloignent beaucoup des prévision théoriques, 
alors que l'accord est très bon avec les résultats obtenus en 1976 
(Guyot - Malet 1977) et en 1978 (Jacquin 1978). 
Si l'on recherche les causes de ce désaccord, on remarque que 
l'année 1977 a été très humide et les pluies repétées du mois de mai 
et du début du mois de juin ont par leur effet sur la réflectance du 
sol, masqué la majorité des phénomènes. L'accroissement de la réflec- 
tance sur Courtot entre le 3 et le 7 Juin correspond en fait à un 
déssèchement du sol. La pluié intervenue le 29 Juin à la fin de la 
phase de maturation s'est traduite également par une baisse très 
importante de la réflectance le 30 Juin alors que le 5 Juillet lorsque 
le sol a été de nouveau sec en surface les valeurs obtenues ont été 
sensiblement égàles à celles du 27 Juin. Il faut noter également que 
la densité de la végétation ayant été relativement faible en 1977 le 
róle joué par la couleur de la surface du sol a été d'autant plus 
important. 
Ainsi, l'utilisation des données de réflectance pour déter- 
miner les principaux stades phénologiques du blé en 1977 n'a pas été 
possible à cause des conditions météorologiques particuliéres.
	        
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