Full text: Proceedings of the international symposium on remote sensing for observation and inventory of earth resources and the endangered environment (Volume 3)

    
   
  
   
  
    
  
  
   
    
  
   
   
  
   
  
   
   
  
   
  
  
   
  
   
  
  
   
  
   
    
  
  
   
      
    
   
    
    
   
   
  
  
  
  
  
     
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= 1985 - 
III - Eléments de révision de cartes topographiques 
  
Rappelons que la vocation de l'Institut Géographique National 
est la réalisation de la cartographie de base de la France, à cette mission fondamen- 
tale se sont ajoutés grâce à l'expérience acquise et aux moyens disponibles la carto- 
graphie thématique et la cartographie des pays en voie de développement, la télédé- 
tection apparaît comme un moyen nouveau, source de progrès significatifs, dont l'uti- 
lisation est actuellement envisagée dans deux voies : d'une part en France en vue de 
la mise à jour de fichiers planimétriques, d'autre part dans les pays dont la carto- 
graphie de base fait défaut pour la réalisation de photocartes au 1: 250 000. 
a) En France 
Depuis plusieurs années l'I.G.N. constitue sous forme de banques 
de données des fichiers altimétriques et planimétriques : les informations y sont 
rangées par carte (au 1: 25 000 pour l'altimétrie et au 1: 100 000 pour la planimé- 
trie), chaque fichier est décomposé en sous-fichiers en fonction de la nature des 
informations enregistrées, par exemple pour la planimétrie : végétation, rivières et 
canaux, routes, chemins de fer, etc. Le sous-fichier qui nous intéresse ici concerne 
la végétation et est un sous-fichier des contours des bois et des forêts. 
Le premier essai, qui vient tout juste d'être effectué, porte sur la 
feuille au 1: 100 000 de Verdun sur Meuse (zone choisie parce que déjà mise à jour 
par des moyens classiques récemment et déjà cataloguée dans la banque de données), 
l'échelle du 1: 100 000 peut sembler un but ambitieux encore en raison de la taille 
du pixel LANDSAT, néanmoins le but est d'obtenir le masque des foréts sans distinc- 
tion entre les espèces et nous avions déjà eu un aperçu de ce que cela pourrait 
donner sur les images de Paris. 
On a choisi de travailler sur une sous-image d'août 76 de 875 colonnes 
et 750 lignes recouvrant la feuille au 1: 100 000 concernée, après des essais infruc- 
tueux de classification supervisée sur les données brutes, on a utilisé les deux 
premières composantes principales obtenues par une transformation de Karühnen Loéwe: 
la premiére C, faisait bien apparaftre les feuillus, la seconde C2 les résineux. Aprés 
quelques essais à la conséleinteractive, deux démarches ont été suivies parallèlement. 
Pour la premiere le masque des forêts est fourni par la somme C; * C? 
suivie d'une moyenne et d'un seuillage judicieux (fig. 3.a). 
Pour la seconde ce masque est fourni par une classification supervisée 
sur l'image bicanaux (Cj * C2, C4 ) (fig. 3 b). 
L'intérét de la premiére méthode est que bien qu'élaborée interactivement 
dans sa définition, elle nécessite peu l'intervention de l'opérateur ensuite (seulement 
pour le choix du seuillage et seulement une fois par feuille) et les opérations de 
seuillage et moyenne sont trés rapides au point de vue temps de calcul sur ordinateur, 
tout ceci est trés important dans le cadre d'une mise en application industrielle. 
Un inconvénient est, peut être, et autant qu'on puisse en juger par cet unique 
exemple, d'opérer un effet de trop grande généralisation pour l'échelle voulue. 
On n'a pas cet inconvénient pour la seconde méthode, au contraire une 
légère régularisation est-elle nécessaire pour supprimer l'effet pointilliste bien 
connu des classifications. Néanmoins le traitement s'avère plus lourd : en effet il 
est vraisemblable que le fichier des centres de classes nécessite une actualisation 
pour chaque feuille et ceci est bien sûr plus délicat qu'un simple seuillage, enfin 
du point de vue temps de calcul une classification est plus longue à obtenir qu'un 
seuillage suivi d'une moyenne.
	        
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