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Entre temps, le groupe de travail sur les balayeurs multibandes 
de 1’European Association of Remote Sensing Laboratories, anime par Monsieur 
REICHERT, a accepté de se joindre à nous. Monsieur CRUSET, Président de la 
S.I.P. nous a fait l'honneur de participer à cette réunion. 
Après une présentation rapide des différents systèmes de Télédé- 
tection, un certain nombre de cas concrets ont été présentés : utilisation 
de la photographie aérienne en Nématologie, télédétection des dommages cau- 
sés par des Nématodes sur betteraves, études à partir d'avion et d'hélicop- 
tère de Hêtres malades, utilisation de la télédétection pour la surveillance 
des dommages causés aux cultures en Angleterre, conclusions sur l'applica- 
tion de la télédétection à la surveillance et la protection des végétaux. 
Il faut retenir des différentes communications les points sui- 
vants 
- La photographie aérienne est le document le plus souvent emplo- 
yé pour les études de télédétection (panchromatique et fausse-couleur). 
- Les mesures de réflectance au laboratoire et sur le terrain se 
font de plus en plus souvent. En effet, elles sont absolument nécessaires 
pour comprendre les phénomènes et surtout, pour choisir les bandes spectra- 
les les mieux adaptées à la détection de la maladie. 
- Les missions avec balayeurs multibande ou radiomètre infra - 
rouge n'ont été employées que dans quelques cas expérimentaux. 
- L'installation d’un système national de surveillance des cul- 
tures est possible et réalisable. L'exemple du service du Ministère de 
l'Agriculture de Grande Bretagne le montre bien. Il possède un petit avion 
ainsi qu'un équipement photographique. Les surfaceSoù il y a risque de mala- 
dies sont photographiées à des échelles allant du 1/1 000 au 1/10 000. Les 
photographies sont ensuite interprétées, les foyers sont détectés et une 
estimation des dommages réalisée à partir des photographies et des données 
de terrain. 
Il serait à souhaiter que chaque pays, à l'imitation de la Grande 
Bretagne, prenne une telle initiative et créée au sein de son Ministére de 
l'Agriculture un tel Service de Détection et Conseil. 
Discussion 
Apres chaque communication, des questions ont été posées. Elles 
ont été regroupées l'aprés-midi en une sorte de discussion ouverte. Ces 
questions ont mis en évidence un certain nombre de points qui correspon- 
dent aux besoins des pathologistes, zoologistes, virologues... 
- La protection des plantes ne peut se faire que sur des docu- 
ments de télédétection de bonne résolution et à grande échelle. 
- Les données obtenues sont encore souvent trop ponctuelles et 
isolées dans le temps, tandis qu'il est absolument nécessaire en surveil- 
lance des cultures de disposer de données chronoséquentielles. 
- I1 est demandé à la télédétection de permettre une détection 
précoce des attaques des cultures. Ce n'est pas possible à partir des seu- 
les photographies aériennes. Il devient donc urgent de rendre opérationnels