Full text: XVIIIth Congress (Part B7)

  
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On ne peut pas parler de précision dans ce cas, puisqu'il n'y 
a pas de moyen de quantifier la qualité du choix effectué 
(nature des échantillons), encore moins de la comparer à un 
choix théorique ou de référence (échantillons de référence). 
On ne peut donc pas prétendre obtenir un résultat absolu 
et affirmer que nous avons réalisée LA classification de telle 
image, puisqu'elle dépend directement de l'opérateur. On 
peut toutefois diminuer un peu l'influence de la subjectivité 
en travaillant avec des classes principales. 
13 Exactitudes et contróles 
Que nous reste-t-il pour juger de l'exactitude des résultats de 
la classification ? 
On peut penser aux valeurs de confiance, mais si la seconde 
valeur de confiance est très proche de la première, il est délicat 
d'affirmer que la classification soit juste. 
Une autre solution est peut-être l'emploi de matrices de con- 
fusion, pour évaluer la probabilité d'engendrer une classifi- 
cation erronée à partir des pixels échantillons. Or, dans une 
classification, les problèmes naissent le plus souvent des zones 
qui n'ont pas de réponse radiométrique aussi caractéristique 
qu'un échantillon (Jacobs and Sties, 1993). 
La meilleure solution, pour évaluer la qualité d'une classifica- 
tion, réside dans les contróles sur le terrain, car en dehors de la 
réalité, la télédétection ne connait pas de critére permettant 
de juger de l'exactitude de ses mesures sans que n'intervienne 
le paramètre de subjectivité. D'ailleurs, la réalité est sûrement 
le critère absolu de toute mesure, puisqu'elle contient les 
“mesures réelles”, la “vérité terrain”. 
En pratique, une dizaine d'endroits où des changements sig- 
nificatifs se sont présentés ont été contrôlés sur le terrain. 
D'autres ont été validés par la connaissance de gens de la 
région ou ont été confirmés par leur présence dans les cartes 
topographiques les plus récentes. ll a bien sür été constaté 
quelques changements qui se sont avérés inexistants sur le 
terrain. Toutefois, en dehors des quelques pixels constituant 
un contre-exemple, les changements obtenus et validés souti- 
ennent l'espoir que la globalité des résultats soit satisfaisante. 
8 CONCLUSION 
Les classifications réalisées avec l'image de 1984 et de 1993 
ont représenté des coüts en temps non négligeables. Les 
résultats finaux peuvent étre influencés par tellement de 
paramétres, que la rigueur de saisie de leurs échantillons et 
les réitérations des programmes qui mènent à elles étaient 
nécessaires. 
Du point de vue quantitatif, il faut étre prudent en raison 
du nombre de paramétres susceptibles d'erroner les résultats. 
On peut effectivement constater des évolutions fort probables 
&t retenir les statistiques correspondantes, mais on ne peut 
certifier l'attribution de chaque pixel individuellement. 
Toutefois, le côté très positif d'une telle étude est qu'elle 
permet d'affirmer que si l'on est en possession de deux clas- 
sifications ou de deux images brutes captées à deux dates 
différentes, il est possible (sous condition de disposer de docu- 
ments ou de pouvoir faire les contrôles sur le terrain) de 
déduire les changements survenus entre ces deux dates du 
point de vue Occupation des sols, sur un grand territoire. 
La connaissance de l'évolution de l'occupation des sols au 
CS des années peut étre primordiale pour pour les plani- 
| 2 . . . . 
Cations régionales, mais surtout pour le suivi des pays en 
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voie de développement ou du Tiers-Monde, beaucoup de ces 
pays ne disposant d'aucune carte topographique. De plus, 
l'extension des zones urbaines peut atteindre de si grandes 
vitesses, qu'une mise à jour de cartes ne pourrait pas suivre. 
Par contre des images satellitaires peuvent étre exploitées 
assez rapidement et traduire les évolutions intéressantes tant 
pour le pays concerné que pour ses voisins. 
Mais il ne faudra jamais oublier qu'il n'existe à ce jour aucun 
moyen de rendre une classification univoque, puisque chaque 
personne est unique, comme d'ailleurs chaque élément de 
la nature. Par conséquent, ces résultats chiffrés ou visuels 
ne sont pas reproductibles au pixel près et doivent être in- 
terprétés relativement aux facteurs pouvant les influencer. 
REFERENCES 
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beitung: Anwendung in Photogrammetrie, Kartographie 
und Fernerkundung. Wichmann, Karlsruhe. 
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Kraus, K. and Schneider, W. (1988). Fernerkundung: 
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Neusch, T. (1995). Evolution de l'occupation des sols entre 
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Segl, K. (1995). Klassifizierung mit Hilfe von Spektral- und 
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PhD thesis, Universität Karlsruhe, Karlsruhe. 
International Archives of Photogrammetry and Remote Sensing. Vol. XXXI, Part B7. Vienna 1996 
 
	        
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