Full text: Quatrième Congrès International de Photogrammétrie

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haut que la Photogrammétrie, dans le cas où elle n’a point de chaire, ait 
tout au moins des cours spéciaux hors de la Géodésie ou de la Topographie, 
qu’elle soit ensuite matière d’un examen spécial, et que ses travaux pra 
tiques soient aussi dirigés et cotés à part. Dans le cas contraire on pourrait 
craindre que la Photogrammétrie s’effaçât plus que ne le lui permet son 
importance, et qu’on manquât envers elle de temps ou d’énergie, vu la 
grande quantité de problèmes théoriques et pratiques des travaux d’arpen 
tage. Il est évident qu’on parle ici des écoles où la Photogrammétrie doit 
constituer l’un des éléments principaux de l’enseignement technique 
d’arpentage, et non être considérée comme sujet d’information et de 
propagande. 
En passant aux études secondaires d’arpentage, il faut souligner l’im 
portance que la Photogrammétrie peut prendre dans cet enseignement, 
par rapport à la haute mission que remplissent les techniciens-arpenteurs 
comme aides des ingénieurs, dans les ateliers photogrammétriques. Le 
programme qu’ils auront à voir ne s’étendra évidemment pas au-delà de 
leur préparation théorique, par exemple en mathématiques, en physique 
et en géodésie, ni au-delà du programme général scolaire, définissant ainsi 
leur situation professionnelle par rapport aux ingénieurs. Quant à la partie 
technique de cette préparation en Photogrammétrie elle exigera un soin 
spécial, et créera certaines difficultés. Les auteurs du présent rapport sont 
d’avis que tous les travaux de laboratoire concernant les levers, comme : 
élaboration photographique, redressement, reproduction, montage de pho 
toplans, et même restitution, doivent être faits par des techniciens-arpen 
teurs, avec préparation pratique suffisante, résultat d’un cours bref de 
Photogrammétrie et de travaux pratiques nombreux et appliqués. Il nous 
semble bien évident qu’un technicien-arpenteur accomplissant des tra 
vaux photographiques dans un atelier photogrammétrique en connaissant 
leur destination et en pouvant de la sorte augmenter leur valeur technique, 
les accomplit beaucoup mieux que ne le ferait le meilleur photographe 
pour qui ce côté technique est étranger. 
Dans un établissement photogrammétrique, la direction, les projets et 
le contrôle doivent revenir à un ingénieur-géodésien qui a reçu une prépa 
ration technique et pratique suffisante dans une des écoles supérieures 
techniques. Cette préparation, comme dans beaucoup d’autres domaines 
techniques, ne suffit généralement pas pour lui permettre de prendre de 
suite la direction des travaux. Pour cela les travaux pratiques de vacances, 
au cours des études, sont fort recommandés, de même qu’un travail d’essai 
dans l’institution ou l’établissement où l’ingénieur a l’intention de se con 
sacrer à la Photogrammétrie professionnelle. 
Comme l’aérophotogrammétrie se place aujourd’hui au premier plan 
parmi les problèmes photogrammétriques d’arpentage, il serait bon que le
	        
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