La détection et la délimitation des zones incendiées pendant l'été 1980 (essen-
tiellement du maquis) sont excellentes sur les images du canal S3 (infra-rouge)
et sur les compositions colorées.
La haute résolution permet de distinguer des nuances à l'intérieur des zones
incendiées comme, par exemple, la présence d'un pare-feux qui n'a pas rempli
son rôle, ou les bordures de feux où la végétation n'a que partiellement brulé.
Nous avons pu observer un incendie en cours près de Porto-Vecchio. Le foyer
est visible sur la composition colorée (1 à 2 pixels correspondent à des
flammes), ainsi que le panache de fumée qui apparaît bien sur le canal S1.
412 - Littoral, plans d'eau et zones humides
Sur les images simulées, la frange littorale peut être analysée avec finesse.
La limite terre-mer est nette et peut être cartographiéé avec précision (canal
S3). La distinction entre les côtes rocheuses découpées et les plages sableuses
ne pose pas de problème. Il est même possible de visualiser des hauts fonds
sableux dans certaines criques (bien visibles dans le canal S1 et sur les compo-
sitions colorées).
L'identification des étangs littoraux, marais, salines, gravières inondées (del-
ta de l'Oso), est bonne sur le canal S3 et sur les compositions colorées.
En résolution 10 m, les limites des plans d'eau sont nettes. Un étang partielle-
ment recouvert de végétaux aquatiques a pu être identifié sans difficulté, et
il a été possible de délimiter cartographiquement l'extension de la végétation
par rapport à l'eau libre.
42 - Analyse des espaces agricoles
Sur les scénes analysées la détection globale du domaine agricole utilisé (dans
le sens S.A.Ut : Surface Agricole Utilisée) ne pose pas de problème lorsqu'on
utilise conjointement les compositions colorées 20 m et le panchromatique 10 m.
Tous les groupes de parcelles et parcelles isolées se différencient nettement
des espaces naturels environnants, et ceci quelles que soient leur taille, leur
forme et leur occupation végétale. Les critères de structure et de texture de
l'image se sont, là encore, révélés déterminants. I1 devient possible d'indi-
vidualiser chaque parcelle culturale et même de "pénétrer" à l'intérieur de
celle-ci pour y détecter certaines particularités de texture ou de structure
traduisant l'hétérogénéité du sol et de sa couverture végétale.
Nous avons examiné plus particulièrement des parcelles de vignes, de vergers,
et de prairies afin d'apprécier les possibilités de discrimination de ces dif-
férents modes d'occupation du sol:
- Vignes et vergers
Les parcelles de vignes étudiées font partie du vignoble de Porto-Vecchio qui
est relativement jeune (âge moyen de 9 ans environ), et moderne (plantation
en ligne avec palissage et écartement de 2 à 3 m permettant la mécanisation).
Parmi les parcelles examinées certaines présentaient un couvert herbacé sec
sous la vigne, d'autres le sol nu (binage récent). L'orientation des rangées
de vigne varie d'une parcelle à l'autre ce qui permet de prendre en compte
l'effet éventuel de cette orientation (ombres portées).
288
Les parce:
tant, comr
rangées d
des rangé:
Dans tous
fisante pc
fortiori,
vrement de
type de vé
ou le sol
ainsi des
La plupart
utilisées
A l'époque
lorsqu'ell
à strate b
mont, bas-
tions colc
L'identifi
bordées de
est diffic
trancher d
d'arbres o
cas la str
ombres por
Comme on 1
trois mode
La résolut
propres au
et de l'ar
réponses s
discrimina
Cette prem
analyse nu
ment par u
bilités de
43 =.
Les images
dense (cen
que la voi