Full text: Mesures physiques et signatures en télédétection

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réflectance R(t) est décomposée en fonctions élémentaires Ri(t), qui sont les contributions de chacune des 
surfaces de l’objet étudié à la réflectance totale. Le nombre, la position et l'amplitude de chaque contribution sont 
déterminées par une méthode de moindres carrés à partir de l’enregistrement préalable de la réflectance d'une 
surface plane isolée. La table 1 compare les positions réelles aux positions calculées, pour les feuilles qui 
interceptent le faisceau. On remarque un bon accord entre les deux séries. 
La deuxième partie de l'analyse consiste à attribuer une amplitude de fluorescence à chacune des 
feuilles et une durée de vie unique à l'ensemble des feuilles. Les valeurs de ces paramètres sont alors 
déterminées par une méthode de moindres carrés en minimisant l'écart entre la fonction de fluorescence 
recalculée et sa valeur expérimentale. Ce qui conduit à une durée de vie de 2.4 ns pour l'oxazyne des feuilles de 
cet arbre modèle, ce qui est en accord avec la valeur de 2.3 ns mesurée sur une feuille unique par d'autres 
méthodes. 
Figure 5: Signaux de fluorescence et de réflectance laser provenant de l'arbre modèle de la figure 4. 
feuille 0 
feuille 1 
feuille 2 
feuille 4 
sol 
position réelle (cm) 
0 
5 
10 
15 
25 
position calculée (cm) 
0 
- 
9.5 
14.8 
24.9 
amplitude de réflectance 
30 
0 
16 
28 
15 
amplitude de fluorescence 
31 
0 
40 
25 
2 
Table 1 : Comparaison des positions calculées à partir de la réflectance laser et des positions réelles pour les 
feuilles d’un arbre artificiel modèle (Fig 4). La table donne également les amplitudes de réflectance et de 
fluorescence des surfaces qui interceptent le faisceau. La position de la feuille 1 n'a pu être calculée car la 
réflectance renvoyée par cell-ci est nulle. 
Nous avons appliqué cette méthode de calcul aux signaux de fluorescence et de réflectance obtenus après 
excitation d’un couvert végétal par une impulsion laser. La figure 6 montre la structure de ces signaux pour un 
couvert de sorgho. On remarque un pic important de la réflectance, retardé d’environ 3 ns par rapport au pic 
principal de la fluorescence, et qui correspond à la contribution du sol peu fluorescent. La table 2 montre le 
résultat de notre analyse sur ces signaux. Le signal de réflectance a été interprété comme la superposition de six 
impulsions élémentaires produites par six niveaux différents, dont les altitudes à l’intérieur du couvert sont 
indiquées par la table 2. Cette décomposition nous permet alors de calculer une durée de vie moyenne de 0.32 ns 
pour ce couvert de sorgho.
	        
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