Full text: Communications

— 3 
LE STEREOTOPOGRAPHE POIVILLIERS - SOM 
TYPE B 
I. - PRINCIPE ET DESCRIPTION GÉNÉRALE 
L’observation (les clichés repose sur le principe Porro-Koppe. Chacun (les (leux clichés 
(lu couple à restituer est placé dans une chambre, dite chambre de restitution, munie 
d’un objectif identique à celui de prise de vue. 11 occupe par rapport à cet objectif 
la même position qu’il occupait par rapport à l’objectif photographique au moment de 
son impression; ceci permet de reconstituer optiquement sur l’appareil un faisceau perspectif 
identique à celui qui a donné naissance au cliché. 
Chaque chambre de restitution pivote, pour l’observation du cliché correspondant, 
autour d'un axe vertical passant très sensiblement par le centre de la pupille d’émergence 
de son objectif. L’observation est faite au moyen d’une lunette binoculaire portant deux 
branches, mobiles autour d’un axe horizontal passant par ce même point, par lequel passe 
également la ligne de visée de la branche de lunette. 
Les positions de chacune des chambres et des branches mobiles de la lunette peuvent 
être repérées sur des cercles gradués horizontaux (chambre) et verticaux (lunette), ceci 
à l’aide de microscopes à oculaire micrométrique avec la précision du milligrade. 
Chaque chambre peut être calée de façon arbitraire sur son support pivotant par rota 
tion autour du centre de la pupille d’émergence de son objectif. 11 est ainsi possible d’orienter 
par rapport à un plan horizontal le faisceau perspectif défini par le cliché et l’objectif, 
comme l’était le faisceau de prise de vue, par rapport à un plan arbitraire de référence : 
plan horizontal (XY) dans le cas de vues terrestres; plan vertical (XZ) sensiblement paral 
lèle à la base dans le cas de vues aériennes. Les angles horizontaux a et verticaux i de repè- 
rement de la direction de visée d’un point du cliché, sont alors égaux aux angles qu’un 
opérateur, en station au point de prise de vue, aurait pu déterminer par visée directe du 
point de l’espace correspondant à celui du cliché, à l’aide d'un théodolite dont l’axe 
primaire aurait été calé normalement au plan de référence. 
La lunette binoculaire est agencée de façon à fournir une image stéréoscopique correcte 
du couple de clichés, quel que soit l’orientement relatif de ceux-ci. Les angles lus sur 
les quatre cercles, et qui correspondent à la visée stéréoscopique d’un point, permettent donc 
de déterminer la position du point correspondant de l’espace dans le système de référence 
choisi, à condition que les points de vue et l’orientement des faisceaux perspectifs définis 
par les deux clichés soient connus. Le problème à résoudre est un problème classique 
d’ « intersection ». 
Un mécanisme particulier, mécanisme restituteur, donne la solution de ce problème, 
c’est-à-dire les trois coordonnées du point visé rapportées au système de référence 
choisi; ceci à l’instant même de la visée stéréoscopique. Deux de ces coordonnées 
peuvent être enregistrées immédiatement sur une feuille de projection placée sur un coordi- 
natographe relié mécaniquement au dispositif restituteur. 
Le mécanisme restituteur est constitué par un système de quatre leviers pivotant chacun 
autour d’un axe vertical fixe et par deux mécanismes (relais) qui commandent la rotation 
des deux branches de la lunette.
	        
Waiting...

Note to user

Dear user,

In response to current developments in the web technology used by the Goobi viewer, the software no longer supports your browser.

Please use one of the following browsers to display this page correctly.

Thank you.