Full text: Quatrième Congrès International de Photogrammétrie

Quatrième séance 
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à partir du point de départ, la correction d’altitude de ces points et par 
conséquent les altitudes corrigées au-dessus du niveau de la mer. 
Simultanément il était tenu compte de l’influence de la courbure de la 
terre, car cette influence suit la loi d’une erreur d’angle s’additionnant 
toujours. 
Gomme points d’ajustage donnés on avait choisi des points cotés faci 
lement identifiables sur la carte Siegfried au 1/25.000. En outre, pour 
une comparaison ultérieure des positions et des altitudes, un grand nom 
bre de points ont été déterminés à l’autographe, lesquels se trouvent aussi 
cotés dans la carte au 1/25.000. La différence entre l’altitude corrigée 
d’après le procédé qui vient d’être décrit et l’altitude correcte d’après la 
carte peut, en conséquence, être prise comme erreur d’altitude vraie sépa 
rément pour chaque point de comparaison. Le calcul pour les 14 points 
de comparaison a fourni ainsi une erreur moyenne d’altitude de ± 4,4 m. 
Ce résultat confirme l’état de choses connu que les erreurs systématiques 
peuvent être éliminées si elles restent constantes pendant une opération 
déterminée et si elles peuvent être atteintes numériquement. (En passant, 
on fait remarquer que l’erreur moyenne d’altitude dans la restitution d’un 
couple de clichés pris à 5.000 m. au-dessus du sol, dans le réglage d’après 
des points de contrôle donnés, est d’environ ± 1,0 m.) 
Pour l’élaboration d’une méthode utilisable pratiquement et plus adaptée, 
on devrait d’abord rechercher les erreurs systématiques instrumen 
tales d’une manière précise, car même dans la bande précédente on peut 
noter une variation de ces erreurs. On concevrait facilement qu’on rende 
responsables de cette variation de l’erreur systématique les erreurs rési 
duelles de l’orientation relative. Une étude ultérieure, sur laquelle, faute 
de temps, je ne puis m’étendre davantage, a fourni sans conteste que les 
erreurs de réglage du dispositif de restitution, négligeables dans la mise 
en place d’un couple de plaques unique au moyen de points de contrôle 
donnés, agissent pour produire des erreurs systématiques dans la jonction 
par images successives. La grandeur de ces erreurs systématiques change, 
mais plus ou moins suivant l’orientation relative, finalement considérée 
comme bonne. Par exemple, pour cette orientation relative, la convergence 
peut être trop grande de quelques minutes centésimales, ce qui a pour 
conséquence pour chacun des couples de plaques suivants une erreur 
restant plus ou moins constante, mais additionnelle dans la direction du 
nadir déterminée par le point nadiral. 
Mais il est très facile de déterminer, pour le cas en question des clichés 
verticaux, au moyen de la plaque quadrillée avec la base introduite, les 
erreurs résiduelles toujours très petites du réglage du dispositif de resti 
tution. et de les noter comme parallaxe de hauteur en fraction de l'index 
ponctuel. Si ensuite l’orientation relative n’est pas arbitrairement conduite
	        
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