Full text: Quatrième Congrès International de Photogrammétrie

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Commission 3 
prise, et comment doivent être définis les principes de la vérification 
ainsi que les tolérances en précision. 
Les Services, tout comme les entreprises, doivent alors adopter un 
langage commun, qui permette, en cas de litige, d’arbitrer facilement toute 
contestation. 
Mais qui sera l’arbitre? 
Il serait évidemment préférable, comme le pense M. Balleyguier, que 
ce soit un organisme indépendant des Services utilisateurs comme des 
photogrammètres exécutants, une sorte d’office de contrôle, garantissant 
aux uns la rédaction correcte des cahiers des charges — le contraire s’est 
déjà vu, — aux autres l’acceptation de leur travail s’il est fourni confor 
mément au contrat. 
Dans ce domaine, les Sociétés Nationales de Photogrammétrie et, le 
cas échéant, la Société Internationale elle-même, pourraient jouer un 
rôle intéressant. Mais l’étude des propositions à recommander devrait 
d’abord être entreprise, à mon avis, par une Commission permanente 
nouvelle, qui reprendrait en quelque sorte les attributions de la Commis 
sion 7 du Congrès de Zurich, et traiterait tout ce qui concerne les règfles 
de tolérance, les contrôles, les rendements, les prix de revient, en résumé 
faspect économique des divers emplois de la photogrammétrie. 
La constitution de cette Commission pourrait être décidée par l’Assem 
blée-générale du 1 er décembre 1934. 
3° Je désire faire encore une observation importante : 
J’ai souvent entendu dire, avec la plus entière bonne foi mais avec 
la plus complète ignorance des réalités : qu’on emploie ou non la photo- 
grammétrie terrestre ou aérienne pour exécuter un lever de plan, il faut 
exiger les mêmes contrôles, et par suite les mêmes règles de tolérance. 
Je crois que c’est une erreur complète; j’ai déjà eu l’occasion de dis 
cuter cette question il y a dix ans (notre collègue M. Dreux doit s’en 
souvenir) à propos d’essais relatifs au Cadastre de France, et la solution 
que je crois bonne, et que je voudrais exposer sans trop de détails, 
s’applique à toutes les échelles de lever. 
La plupart des services cadastraux utilisent, pour la vérification des 
travaux topométriques, des formules de tolérance analogues à celles d’un 
mémoire de Rodenbusch, déjà ancien mais fort bien étudié. 
Ces règles, conçues pour des méthodes de lever à terre par accumulation 
de mesures d'angles et de longueurs, font intervenir les lois générales de 
la théorie des erreurs, et conduisent à des formules assez complexes; mais 
ces formules sont généralement fausses à l’époque actuelle, parce qu’on 
ne se place pas du tout dans les nombreuses hypothèses de Rodenbüsch.
	        
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