Annexes
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On sait que les procédés de redressement donnent les renseignements
complémentaires suivants :
— Altitude de prise de vue,
Position en plan, sur les redressements, du point de prise de vue.
Le restituteur mécanique comporte une labié sur laquelle sont placés
côte à côte les deux redressements, et une planche à dessin portant l’épure
de restitution.
Ces trois documents sont orientés parallèlemenl et de façon que les
représentations graphiques et photographiques des points de prise de vues
soient sur une même droite qui sera l’axe des X.
Au-dessus de ces documents, le mécanisme déplace deux repères iden
tiques et un traceur destinés à identifier respectivement sur chacun des
redressements et de l’épure les trois représentations d’un même point.
Les deux redressements sont examinés simultanément au moyen d’un
dispositif stéréoscopique simple qui donne le relief du terrain et réalise
le fusionnement stéréoscopique des deux repères.
Le mécanisme de commande comporte deux tiges cylindriques maté
rialisant, à l’échelle du plan et dans leurs positions exactes de l’espace,
les directions d’un même point issues de deux points de prise de vues
Chacune de ces tiges coulisse dans trois rotules dont les centres sont
sur l’axe de la tige.
La première rotule est placée dans la position du point de prise de
vue. Elle est donc fixe pendant toute la durée de la restitution. La deuxième
rotule se déplace dans l’espace à 3 dimensions et matérialise la position
d’un point du terrain. Son mouvement est commandé par l’opérateur au
moyen de trois manivelles. Les déplacements en X et en Y sont enregistrés
par le traceur sur l’épure qui reçoit par conséquent la restitution en plan.
Les valeurs de Z sont lues sur une graduation qui donne l’altitude ï
l’échelle du plan. La troisième rotule est assujettie à demeurer dans le
plan de redressement. Elle représente donc le redressement du point de
l’espace matérialisé par la deuxième rotule. Son mouvement en plan est
reproduit sur le redressement par le repère correspondant.
Il résulte de ce dispositif que, lorsqu’on réalise le contact stéréoscopique
de l’index virtuel avec un point du sol (ou bien la coïncidence simultanée
de chacun des index réels avec les représentations photographiques d’un
même point), le traceur indique la restitution de ce point et son altitude
se lit sur la graduation des Z.
Dans cet appareil, le stéréoscope ne joue aucun rôle dans la précision,
il permet seulement de tracer avec commodité les courbes de niveau.