Troisième séance
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principe du procédé perfectionné à réseaux multiples superposés.
M. Kôhnle explique à l’aide d’un schéma, le principe du procédé à
réseaux (Hasselwander) ; il montre comment, par la disposition conve
nable de plusieurs réseaux, on obtient un effet identique à celui d’un seul
réseau, et comment, par l’emploi de baguettes très minces, superposées,
dont chacune serait traversée par les rayons X, on arrive à réaliser une
ombre suffisante.
En outre en réduisant le diamètre des baguettes tout en augmentant
leur nombre, on peut obtenir un effet stéréoscopique meilleur (Raum-
raster, « réseau spatial », Kôhnle).
M. Hasselwander indique alors comme une possibilité d’avenir, la
photographie de l’écran radioscopique.
Madame Piazzolla-Beloch observe que, au sujet des prises de vue
simultanées, elle a déjà fait avec son appareil, présenté hier à la Commis
sion, des expériences préliminaires qui ont donné des résultats satisfaisants
et qu’elle espère pouvoir perfectionner.
M. Hasselwander remarque sur ce point qu’il a déjà envisagé ce pro
blème, il y a 25 ans. Il promet ensuite à la Commission de résumer le
débat qui vient de s’instituer sur les prises de vues simultanées, sous
forme de conclusions.
Revenant alors sur le problème de la distance des prises de vue, 11
expose pour quelles raisons, il ne dépasse pas personnellement la distance
de 1 mètre; c’est notamment pour avoir l’image stéréoscopique de gran
deur naturelle à portée des mains.
Le Docteur Diocles estime que M. Hasselwander a raison de recher
cher par le stéréoscope la reconstitution exacte des régions radiographiées.
Le modèle utilisé par M. Hasselwander lui paraît tout à fait convenir
pour cela, les verres transparents et les index sont tout à fait bien étudiés.
Lorsqu’il s’agit du squelette, du crâne et de l’abdomen, il est facile de
donner satisfaction à M. Hasselwander et de prendre les stéréogrammes
à moins d'un mètre de distance focus-film, ce qui permet de faire des
observations en se plaçant exactement aux mêmes distances auxquelles
ont été faites les prises de vue.
Au point de vue pulmonaire, il est par contre indispensable de travailler
à 1 m. 50 afin d’obtenir des images nettes des lésions pleuro-parenchy-
mateuses. Cette technique a été d’ailleurs universellement adoptée au
jourd’hui. Les clichés pris à 1 mètre sont insuffisants, c’est l’avis de tous
les phtisiologues du monde entier. Mais nous estimons, que, même en
prenant les clichés à 1,25 m. ou 2 m., il est possible d’obtenir une