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Commission 2
Le négatif obtenu par le premier appareil est plus petit que celui du
deuxième, puisque f l < f 2 . Faisons de lui un agrandissement de façon
que ses dimensions linéaires deviennent les mêmes que la copie par con
tact du second négatif. De cette façon les dimensions linéaires de cet agran-
f
dissement seront multipliées par _ par rapport à son négatif. Il en sera de
/ i
même avec e i qui prendra la valeur :
, _ fi _ f Î f \ V _ f o V _
fi 1 fi n Z nZ
Il s'ensuit qu’on ne gagne rien sur la longueur focale, l’appareil photo
graphique étant en mouvement, à la condition bien entendu que le grain
de l’émulsion du négatif permette d’obtenir un agrandissement nécessaire.
Supposons qu’on fasse le projet d’un appareil photoaérien pour un
avion qui possède la vitesse v et doit travailler à une hauteur z, c’est-à-dire
que nous supposons que v et 2 soient constantes. Si l’on voulait en même
temps égaliser la valeur de la diffusion £ à celle de la résolution du grain
de l’émulsion sensible, s serait constant aussi.
De la formule (1) on obtient
f v
n = — ,
£ Z
ou bien
n = kf (2)
où k est une constante d’autant plus grande que £ est plus petit.
La droite O A représente la relation entre n et f. On voit sur cette figure
que si, pour la focale O F, n était plus petit que F A, par exemple F B, la
diffusion s serait trop grande par rapport au grain de l’émulsion et ne
donnerait pas plus de détails que l’appareil à focale plus petite O F'.
Cette dernière focale étant plus petite facilite la construction de l’appareil.
Si n est plus grand que F A, par exemple F C, le grain de l’émulsion serait