Première séance
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Précision des mesures.
La précision sur la mesure des temps peut être estimée d’après l’allure
des courbes obtenues. L’erreur sur les mesures géométriques est négligeable.
L’erreur sur les flux peut être estimée par le calcul.
Supposons que nos mesures soient effectuées sur la partie rectiligne de
la caractéristique sensitométrique. Soit d 1 et d 2 les densités correspondant
à des éclairements E 1 et E 2 , et y le facteur de contraste. On a :
<|), et <j) 2 étant les tlux, proportionnels aux éclairements E 1 et E 2 , d’où:
Nous donnerons à <I> 2 une valeur arbitraire fixe, qui déterminera
l échelle des ordonnées sur la courbe définitive. On aura, en dérivant :
d (dy — d 2 ) égale à peu près 0,02 , y est voisin de 2, et !og e 10 = 2,30 , d’où:
La méthode présentée permet d’obtenir très simplement et dans tous
ses détails la courbe des tlux transmis en fonction des temps, cela quelle
que soit la complexité de marche et de forme de l’ouverture de l’obturateur.
Gela permet de déduire avec précision les caractéristiques de fonctionne
ment de l’appareil.
La mise en évidence des imperfections mécaniques n’est peut-être pas
tout à fait aussi aisée que par d’autres méthodes, les clichés de répartition
de flux ne montrant qu’une somme d’impressions, sans fixer leur ordre. Le
plus souvent, l’aspect de la courbe des flux, comparé à celui des clichés de
répartition de flux, permettra, comme nous l’avons montré par des
exemples, de trouver la. cause des défauts de marche.
On peut reprocher à cette méthode le procédé d’enregistrement circu
laire, qui rend les mesures de longueurs plus compliquées, et surtout
oblige à recourir à l’emploi de microphotomètres visuels, donc à des
mesures fastidieuses.
«L — y log ;
d 2 = y log E 2 ;
d’où :
E g <ï> 2
cl j — d ej
log <1»^ = log q> 2
= approximativement 0,02.
L’erreur relative est constante et égale à 0,02.
Conclusion.