techniques se trouvent encore dans une situation relativement 
avantageuse, parceque en variant l'accent de l'enseignement 
on peut se régler dans l'une des universités sur ceux qui 
s'intéressent à la géodésie satellitaire, dans l'autre p.e. 
sur ceux qui s'intéressent à la télédétection et former des 
experts en certain mesure spécialisés. 
Dans les pays où à côté des universités techniques des 
écoles d'ingénieur ou polytechniques exercent également leurs 
fonctions, le problème est encore plus compliqué. Les écoles 
d'ingénieur peuvent bien former des spécialistes, préparés 
pour exercer les fonctions dans des services pratiques d?un 
domain spécial plus restreint, mais les universités sont des 
tinées a former des spécialistes capables à remplir les tâche 
de recherche et de développement ainsi que de direction supé 
rieure dans tous ces domaines spéciaux. Cela vient dire 
qu'en comparaison â l'enseignement plus différencié dans les 
écoles d'ingénieur, l'enseignement universitaire doit se ca 
ractériser par intégration. C'est cette situation qu'on ren 
contre en Hongrie où â l'opposition de la formation universi 
taire uniforme d'ingénieurs géodésiens, l'école d'ingénieur 
a deux sections spécialisées. 
Jettons un coup d^oeil sur les possibilités, sur le cad 
re dans lequel la formation des ingénieurs géodésieno se réa 
lise. ' 
En étudiant les plans d'étude . pour la formation d'ingé«* 
nieurs géodésiens a dix universités techniques d'Europe 
/moitié en pays socialistes, moitié en pays capitalistes^/, 
on peut faire le bilan suivant. 
La durée totale de l'enseignement est de 4000 heures 
aux universités étudiées dans pays socialistes, et de 3000 
heures aux universités des pays capitalistes. La différence 
résulte du fait qu'aux premières universités la formation 
comprend 10 semestres, aux dernières 8 semestres. En obser 
vant que la proportion des cours et des travaux pratiques est 
d'a peu près 50 % aux universités des pays socialistes, tan 
dis que la proportion des heures de travaux pratiques est 
beaucoup plus petite aux universités des pays capitalistes, 
on arrive a la comclusion que le temps disponible pour la 
communication des connaissances nouvelles est à peu près égal