TROISIÈME PARTIE;
De Vintégrale Z — 64 e— x dx, prise entre les limites
imaginaires qui rendent nulle x“”" e~ x .
(37). La quantité x~* e~ x t où l’on suppose et positif, devient
un minimum lorsque x = — et ; mais ce minimum se change en
maximum, si au lieu de donner à x des valeurs réelles, on suppose
jc = — et —z \/ — i ,
et qu’on donne à z des valeurs quelconques , depuis •—00 jusqu’à
+ 00. Cette supposition est admissible analytiquement, et les con
séquences qu’on en déduit méritent d’être remarquées.
D’après cette valeur de x , l’ordonnée x—* e~ x sera nulle aux deux
limites de l’intégrale, savoir, lorsque z = — co et lorsque z=~j- 00.
On pourra donc appliquer à l’intégrale Z la méthode donnée dans
le chapitre précédent.
Avant tout, j’observe que et peut être supposé plus grand que
l’unité, et même aussi grand qu’on voudra; car on a d ( x~'e~ x )
= — mx~ m ~ 1 e~ x dx—<x~ m e~ x dx] et par conséquent x~ m e~*
— — /7 2 foc~~ m ~ l e~ x dx— fx~ m e— x dx' y or m étant positif, la quan
tité x~ m e~~ x s’évanouit aux deux limites de l’intégrale ; on adone
fx~ m e~ x dx = — mfx~ m ~ 1 e~ x dx;
d’où l’on voit que si et était plus petit que l’unité, on pourrait trans
former la formule proposée en une autre ^ où et serait plus grand
d’une unité , et ainsi de suite. La formule proposée peut donc être
préparée de manière que et soit assez grand pour que les suites qui
résultent de l’intégration soient convergentes.
(38). Cela posé, si on remarque que le calcul nécessaire pour
avoir la valeur de l’intégrale fx—*e— x dx dans le cas des limites
imaginaires , est absolument le même que celui que nous avons
fait pour avoir l’intégrale fx* e~ x dx dans le cas des limites réelles ,
on verra qu’il suffit de changer le signe de et dans l’intégrale déjà
trouvée, afin d’avoir celle que nous cherchons. Ainsi puisque nous
avons trouvé
Ф