5o8 EXERCICES DE CALCUL INTÉGRAL.
- ^ 3 -, etc, augmentent, d’une manière fort rapide, d’un terme
au suivant. Cependant dans le même ordre k , les divers coefficiens
ne peuvent passer un maximum après lequel ils décroissent
continuellement, et finissent par être aussi petits qu’on voudra.
On pourrait trouver une valeur assez approchée de " ? lorsque
a est très-grand. Pour cela il faudrait faire usage de la formule (7)
qui donne
(48)
P(X)
r (A-f-71)
r«r(A+
) r a
oui-«?'
n-
-1
n
a
A—
1 ' A-J-x* (1 — a 2 ) n+I
71— 1 . 71 2 11. 71-J- X
1 .2
+etc.J.
c . £?V(i—a 2 )
Soit donc V-7—-
da k
’ A-f-x.A+2 ’ (1—a 2 /
F {fi, v) , F (7/-, v) désignant une fonc-
('*£))
lion connue de a et des exposans fz et v ; on aura en général :
d k VCx) r (A-j-Tl) [ _ , . 71—1 71 „ ,
~ ^.[__FCA > n)+-—._.F(A+2,7H-l)
71 1 . 71 2 71.71—j— I
rfa* r7ir(A-f-]
1.2
.F (a+4; ra-f 2) -4-etc
a
A-f- 1 ,A-{-2
Lorsque A est très-grand^ comme nous le supposons, cette suite
est assez convergente dans ses premiers termes, pour qu’on puisse
négliger les termes suivans ; la question est donc réduite à trouver
la fonction F pour un ordre donné k , ce qui n’aura aucune difficulté
tant que k sera d’un petit nombre d’unités.
192. II ne sera pas inutile de présenter sous un même point de
vue , les principales propriétés de la fonction P(A,/z), que nous
avons démontrées dans ce chapitre.
I. Celte fonction est purement algébrique lorsque n est un nombre
entier positif ou négatif. Dans tout autre cas , les fonctions P ( A, n)
forment un genre particulier de transcendantes, qui a de l’analogie
avec les fonctions elliptiques complettes de la première et de la
seconde espèce, et qui se réduit à ces fonctions lorsque 2n est un
nombre impair.
II. Si on considère les valeurs de P (A, n), qui répondent tant
aux différentes valeurs du nombre entier A, qu'à toutes les valeurs
de n qui ne diffèrent entr’elles que d’un nombre entier, toutes ces