PREMIER SUPPLÉMENT. 45
§ VI. Usage des memes théorèmes dans la multiplication et la
division des fonctions de première espèce.
52. Nous avons déjà remarqué que les formules données par les deux
théorèmes, savoir, F(£, <p) = juF(à, 4)? F(/z, 4) == /¿F(k, &), con
duisent immédiatement à l’équation
F{k, «) = pF (Je, (p),
qui servira également à la multiplication des fonctions et à leur division par
le nombre impair p.
On voit d’abord qu’étant donnée l’amplitude <p de la fonction simple
F(Æ, <p), il faudra chercher l’amplitude 4 de la fonction auxiliaire F(h, 4)>
au moyen de la formule (82) du théorème I er , laquelle donne la valeur de
sin 4 ? exprimée par une fonction rationnelle de sin <p ; ensuite , on fera
usage de la formule (44) du théorème II, qui donne semblablement l’ex
pression de sin ca en fonction de sin 4- D’ailleurs , on connaît la loi que
suivent, dans leurs accroissemens, les amplitudes (p et 4 ? ainsi que celle
qui a lieu dans les accroissemens des amplitudes 4 et Ainsi la détermi
nation de sin ça par sin (p fera connaître, sans ambiguité, la valeur de ¿y dé
duite de celle de (p.
On peut supposer que la valeur de sin 4 en sin donnée par le théo
rème 1 er , est substituée dans la formule (44) du théorème 11, et alors on
aura immédiatement l’expression de sin co, laquelle sera donnée par une
fonction rationnelle de sin (p, dont le numérateur est un polynôme du de
gré /?“, avec tous les exposans impairs, et le dénominateur un polynôme du
degré p— 1, avec tous les exposans pairs. Cette substitution peut être cen
sée satisfaire au problème que nous nous étions proposé n° 22, tome I er , et
qui consiste à trouver l’expression générale de sin (p m et cos <p m en fonction
de sin cp et cos <p.
Nous remarquerons cependant que la solution qui vient d’être indi
quée suppose connues les quantités a m et £ B pour toute valeur de m. Ces
quantités peuvent se déterminer par les équations algébriques dont elles
dépendent, ou par les méthodes d’approximation ; mais elles sont en quelque
sorte étrangères au problème dont il s’agit, et elles doivent disparaître dans
le résultat final, qui ne peut contenir, tant au numérateur qu’au déno
minateur , que des coefficiens exprimés en fonctions rationnelles du mo
dule k. Ainsi, le problème de la multiplication des fonctions n’est en-