DOUBLES COUCHES
Nous procéderons de la manière suivante :
1° Dans un premier cas nous supposerons que la surface qui
porte la double couche est fermée et que la densité est cons
tante.
2° Nous traiterons ensuite le cas d’une surface fermée eu suppo
sant la densité variable cl’un point à l’autre, mais nulle au
point M,,.
3° Nous traiterons après cela le cas d’une surface fermée quel
conque sans faire d’hypothèse sur la densité en M (J .
4° Nous traiterons enfin le cas d’une surface quelconque non
fermée.
Premier cas.— Surface fermée et densité constante. — On a vu
101) que dans ce cas le potentiel est constant it l’intérieur et
constant ii l’extérieur ; les dérivées sont alors milles partout et
n’éprouvent donc pas de discontinuité quand on franchit la sur
face.
Deuxième cas.— Surface fermée et densité variable mais nulle
au point M 0 .
Le potentiel Y s’exprime en fonction des potentiels de simples
couches : Up U 2 U 3 , par la formule
Y =
DU.
DU,
DU,
Dx
Dv
Dz
Or les densités correspondantes a'¡Y, ¡ii'jV, y'¡Y s’annulent en M (l
puisqu’en ce point [Y est nulle. Nous savons alors comment se
comportent les dérivées secondes des fonctions Lq, U,, U 3 (voir
n° 110) et nous pouvons en déduire les sauts brusques des déri
vées premières de Y.
DV
Considérons par exemple :
D 2 U
D-U,
D 2 U,
Dx 2
DvDx
DzDx
D 2 U. . . . D 2 U, . D 2 U 3 .. , .
——-• reste continue ainsi que ——-— : quant a ——— elle lait un
Dx- DyDx DzDx
saut brusque égal à — 4 ~ —. Le saut brusque de ^ est donc