Full text: National reports (Part 2)

Rapport national français 
Le présent Rapport national se propose de résumer les différents aspects de l’acti 
vité photogrammétrique en France entre le Congrès de Washington en 1952 et celui 
de Stockholm. 
Les éléments qui caractérisent cette activité figurent de façon détaillée dans le Rap 
port général de chacune des commissions ; le Rapport national présente les questions 
d’une manière plus résumée, mais donne une vue d’ensemble de l’évolution de la photo- 
grammétrie en France, puisque l’on n’est plus tenu d’y respecter les « frontières », 
d’ailleurs souvent assez arbitraires, fixées entre les différentes commissions. 
★ 
* * 
L’activité photogrammétrique en France entre 1952 et 1956 se caractérise par un 
net progrès dans le domaine de l’interprétation photographique. De nombreuses recher 
ches et études intéressantes sur ces questions avaient été entreprises et menées à bien, 
avant 1952, mais sans avoir été diffusées comme elles l’auraient mérité. 
D’ailleurs, la création de la Commission VII a été improvisée très peu de temps 
avant le Congrès de Washington, ce qui n’avait pas permis à l’époque aux spécialistes 
français de présenter les résultats de leurs travaux. 
Dans le cadre de l’exploitation topographique des clichés aériens, où les méthodes 
sont en application courante depuis de nombreuses années déjà, les progrès sont moins 
spectaculaires, et ne concernent que des modifications et des perfectionnements des 
instruments et méthodes déjà connus et éprouvés. Néanmoins, on verra que certains 
de ces perfectionnements sont importants par leurs conséquences, du point de vue 
économique en particulier. 
I. — L’INTERPRÉTATION PHOTOGRAPHIQUE 
Parmi les sections d’interprétation photographique qui existent actuellement, en 
particulier dans les Armées de terre et de l’air, à l’Institut Français du Pétrole, au Ser 
vice du Génie rural, au Service de la Carte géologique, au Service de la Carte de la 
végétation, au Laboratoire de Géologie de la Faculté des Sciences de Paris, à l’Office 
de la Recherche scientifique outre-mer, dans les bureaux miniers, dans les grands orga 
nismes de prospection, etc., certaines existaient déjà en 1952, mais la plupart d’entre 
elles étaient alors de formation récente, cherchaient leur voie avec un personnel res 
treint et s’efforçaient de forger leur outil. Au cours de ces quatre années, les méthodes 
se sont éleborées peu à peu. 
Ces sections utilisent au maximum l’aide de la photographie aérienne en entrepre 
nant des études, elles poursuivent l’établissement de cartes particulières telles que la
	        
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